Archive de l’étiquette site internet

WordPress en pleine tempête : fermeture de services et conflit juridique avec WP Engine

Depuis plusieurs semaines, la communauté WordPress traverse une période de turbulences marquée par des décisions inattendues et un conflit juridique de grande ampleur. WordPress.org, la plateforme communautaire emblématique, a récemment suspendu certains de ses services clés. Cette décision, couplée à un litige avec WP Engine, soulève des questions sur l’avenir de cet écosystème largement adopté.

La suspension de services sur WordPress.org

Le 26 décembre 2024, Matt Mullenweg, cofondateur de WordPress et PDG d’Automattic, a annoncé la fermeture temporaire de plusieurs services sur WordPress.org. Cette suspension inclut :

  • Les nouvelles inscriptions de comptes
  • Les soumissions de plugins, de thèmes et de photos
  • Les évaluations de plugins

Selon Mullenweg, cette mesure vise à protéger la communauté pendant la durée du litige opposant Automattic à WP Engine. Toutefois, cette décision a suscité des réactions mitigées. Si certains membres de la communauté comprennent la nécessité de ces restrictions, d’autres expriment des inquiétudes quant à l’accessibilité et à la continuité de l’écosystème.

WP Engine remporte une première victoire juridique

Au cœur de cette controverse se trouve un conflit entre Automattic et WP Engine, une entreprise spécialisée dans l’hébergement WordPress. En septembre 2024, Automattic avait coupé l’accès de WP Engine aux ressources de WordPress.org, accusant cette dernière d’impayés. WP Engine a alors porté l’affaire devant la justice.

Le 10 décembre 2024, un tribunal californien a ordonné à Automattic de rétablir ces accès sous 72 heures, jugeant que les accusations d’impayés étaient insuffisamment étayées. Cette décision représente une victoire importante pour WP Engine et pourrait influencer l’issue finale du litige.

Wordpress et WP engine

L’impact sur la communauté WordPress

Ces événements ont déjà des conséquences sur la communauté WordPress. De nombreux utilisateurs s’inquiètent de la stabilité et de la gouvernance de la plateforme. Certains envisagent de migrer vers des alternatives comme Wix ou Squarespace, connues pour leur simplicité d’utilisation et leur indépendance vis-à-vis des conflits internes.

En parallèle, WordPress a ajouté une touche d’humour à son processus de connexion en demandant aux utilisateurs de déclarer leur amour pour la pizza à l’ananas. Si cette initiative a suscité des sourires, elle pourrait être perçue comme une tentative de détourner l’attention des problèmes plus graves.

Quelles conséquences pour l’écosystème WordPress ?

Le conflit avec WP Engine et la fermeture temporaire de services soulignent des failles potentielles dans la gouvernance de WordPress. Ces événements pourraient inciter la communauté à réévaluer son dépendance envers une plateforme largement dominée par Automattic.

De plus, les développeurs de plugins et de thèmes pourraient subir un manque à gagner en raison des restrictions actuelles. La perte d’interaction au sein de l’écosystème pourrait affaiblir la position de WordPress face à ses concurrents.

Un avenir incertain

Bien que WordPress reste la plateforme CMS la plus utilisée au monde, ces développements pourraient avoir un impact durable sur sa réputation et sa part de marché. Si le conflit juridique persiste, il pourrait ébranler la confiance des utilisateurs et des partenaires commerciaux.

Toutefois, cette crise pourrait également servir de catalyseur pour des réformes internes, notamment en ce qui concerne la transparence et la gestion des conflits. L’écosystème WordPress a souvent montré sa résilience face à l’adversité, et cette période trouble ne fait pas exception.

Alors que WordPress navigue en eaux troubles, les yeux de la communauté restent fixés sur l’issue de ce litige. Les décisions qui seront prises dans les mois à venir pourraient redéfinir l’avenir de la plateforme. En attendant, il est essentiel pour les utilisateurs de rester informés et d’évaluer leurs options face à cette période d’incertitude.

Death Clock : Une application qui prétend prédire votre mort grâce à l’IA

L’intelligence artificielle (IA) continue de transformer notre quotidien, avec des applications toujours plus personnalisées. Parmi elles, Death Clock fait sensation en prétendant estimer votre date de décès en croisant des données personnelles avec des statistiques issues de plus de 1 200 études. Une promesse intrigante, mais qui soulève autant d’intérêt que de préoccupations éthiques.

Comment fonctionne Death Clock ?

Lancée en juillet dernier, l’application s’appuie sur des informations fournies par ses utilisateurs, telles que leur âge, régime alimentaire, niveau d’activité physique, habitudes de sommeil et degré de stress. Ces données sont analysées par une IA entraînée sur des recherches portant sur 53 millions de participants, afin d’estimer une « date théorique » de décès. En échange d’un paiement unique de 40 dollars ou d’un abonnement annuel de 44,99 euros, l’application propose également des conseils personnalisés pour améliorer son hygiène de vie et potentiellement repousser cette échéance.

Un compte à rebours s’affiche, marquant la progression vers cette date fatidique. Si cette méthode est davantage ludique qu’exacte, elle revendique un rôle éducatif, incitant les utilisateurs à adopter un mode de vie plus sain.

death clock

Une application controversée

Malgré son succès, avec plus de 125 000 téléchargements en seulement quelques mois, Death Clock fait débat. Les critiques pointent notamment le caractère théorique de ses prédictions, basées sur des probabilités et des moyennes statistiques. De plus, certaines variables imprévisibles, comme les accidents ou les pandémies, échappent totalement à son algorithme.

Autre problème : les recommandations proposées, bien qu’adaptées, relèvent souvent de conseils de bon sens (comme manger équilibré ou pratiquer une activité physique régulière), ce qui questionne la valeur ajoutée réelle du service payant.

Les dangers cachés : la réutilisation des données personnelles

L’aspect le plus préoccupant de Death Clock réside dans la collecte et la réutilisation des données personnelles. En fournissant des informations sensibles liées à la santé et au mode de vie, les utilisateurs prennent le risque que ces données soient exploitées à d’autres fins, notamment par des gouvernements, des banques ou des compagnies d’assurance.

Ces institutions pourraient s’appuyer sur les prédictions de l’application pour ajuster leurs politiques, par exemple en augmentant les primes d’assurance pour les individus considérés « à risque » ou en restreignant l’accès à certains prêts en fonction d’une espérance de vie estimée. Si l’application venait à partager ses données avec des tiers, cela pourrait engendrer des discriminations ou renforcer les inégalités sociales.

death clock genre

Death Clock : une avancée ou un outil à double tranchant ?

Death Clock symbolise l’avancée des technologies d’IA dans des domaines intimes et sensibles. Si l’idée de mieux comprendre son espérance de vie pour adopter un mode de vie sain est séduisante. Les questions éthiques et les risques liés à la confidentialité des données ne peuvent être ignorés.

Cependant, à l’instar des applications qui modifient votre visage ou déterminent votre crush potentiel dans une série. Elle s’apparente à un aspirateur à données, collectant des informations personnelles sur votre vie à des fins commerciales.

Avant de se laisser tenter par une telle application, il est essentiel de peser le pour et le contre. Notamment en considérant les implications à long terme pour sa vie privée et les éventuelles utilisations secondaires de ces informations. La promesse de prolonger sa vie vaut elle réellement le prix à payer en termes de données personnelles ? Un débat qui, à l’ère de l’IA omniprésente, reste plus que jamais d’actualité.

« Have I Been Trained » : Un outil pour protéger vos créations face à l’IA

Avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) générative, une question cruciale se pose : qui possède réellement les données utilisées pour entraîner ces modèles ? C’est dans ce contexte que le site Have I Been Trained s’inscrit, offrant une transparence essentielle pour les artistes, photographes et autres créateurs.

Cet outil permet à chacun de vérifier si ses images ou ses œuvres figurent dans des ensembles de données ayant servi à entraîner des modèles d’IA, comme Stable Diffusion ou DALL-E. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce site novateur et son importance dans le monde de l’IA.


Qu’est-ce que « Have I Been Trained » ?

Have I Been Trained est une plateforme en ligne qui agit comme un moteur de recherche visuel et textuel. Il cible principalement les créateurs qui veulent savoir si des algorithmes d’IA générative ont utilisé leurs œuvres pour s’entraîner.

Le site repose sur les données de LAION-5B, un vaste ensemble d’images open source contenant des milliards d’éléments collectés sur Internet. Ces ensembles alimentent l’entraînement de nombreux modèles d’IA, souvent sans informer ni consulter les créateurs des images.

Les utilisateurs peuvent donc :

  • Rechercher par image : En téléchargeant une image, le site vérifie si elle fait partie des ensembles de données.
  • Rechercher par texte : En entrant des mots-clés, il est possible de voir les images associées qui ont été utilisées pour l’entraînement.
have i been trained

Pourquoi ce site est-il important ?

Le site vise à répondre à une demande croissante de transparence dans l’utilisation des données dans l’IA. Pour les créateurs, il s’agit ainsi de savoir si leur travail est exploité dans un contexte qu’ils n’ont pas approuvé.

Voici donc les principaux intérêts pour les utilisateurs :

1. Protection des droits d’auteur

Ces ensembles de données incluent de nombreuses images protégées par des droits d’auteur. Certains créateurs refusent que l’on utilise leur travail pour entraîner des modèles qui génèrent des œuvres dérivées.

2. Analyse des biais

Les données utilisées pour l’entraînement des modèles influencent directement leurs résultats. C’est pourquoi Have I Been Trained permet d’examiner la diversité (ou le manque de diversité) des ensembles de données, révélant des biais culturels, esthétiques ou géographiques.

3. Outil de revendication

Si un créateur découvre que ces ensembles incluent son travail, il peut entreprendre des démarches pour en demander le retrait. Bien que le site ne propose pas de fonctionnalité directe pour cela, il permet d’identifier les URL d’origine des images.


Comment fonctionne « Have I Been Trained » ?

L’utilisation du site est simple et intuitive :

  1. Vous uploadez une image ou entrez des mots-clés dans la barre de recherche.
  2. Le site compare alors votre requête avec les images de LAION-5B.
  3. Il affiche les images similaires ou correspondantes, ainsi que leurs métadonnées, comme leur URL d’origine.
Akira Toriyama

Les limites de l’outil

Bien que puissant, Have I Been Trained a ses limites :

  • Il couvre uniquement les données de LAION-5B, excluant d’autres ensembles propriétaires souvent utilisés par les grandes entreprises technologiques.
  • L’outil n’intègre pas de fonctionnalité automatique pour retirer une image des ensembles concernés.

Malgré ces limites, ce site représente une première étape majeure pour une IA plus éthique et responsable.


« Have I Been Trained », une plateforme au cœur des débats éthiques

Have I Been Trained met en lumière une problématique clé dans le développement de l’IA : l’utilisation massive de données sans consentement explicite. Si les créateurs peuvent bénéficier des avancées technologiques de l’IA, il est essentiel que leurs droits soient respectés.

En permettant une transparence inédite, cette plateforme contribue ainsi de poser les bases d’un dialogue équilibré entre les créateurs, les développeurs et les utilisateurs d’IA. Que vous soyez artiste, photographe ou simplement curieux, ce site est une ressource précieuse pour comprendre l’impact des données dans l’ère numérique.

Si la protection de vos créations vous tient à cœur, Have I Been Trained est un outil incontournable. Afin de comprendre comment vos œuvres sont utilisées dans un monde toujours plus influencé par l’intelligence artificielle.

Guide pratique pour créer un site web éco-responsable

Connaissez-vous réellement l’empreinte environnementale de votre site web ?

Dans l’univers numérique où les sites web, les applications, les services cloud et les serveurs semblent souvent être en retrait des préoccupations écologiques. Il est essentiel de prendre conscience de leur impact environnemental. Souvent sous-estimée, cette empreinte environnementale peut être significative. En particulier lorsque l’on considère l’ensemble du cycle de vie d’un site web.

Dans cet article, nous vous invitons à découvrir les conseils et les bonnes pratiques d’un site web éco-responsable. Afin de réduire l’impact de votre site sur l’environnement. Sans compromettre sa qualité ni son efficacité

Priorisez la sobriété dans le design de votre site

Un site sobre est toujours efficace. Optez pour un design simple et minimaliste, favorisant la lisibilité et l’accessibilité. En réduisant au maximum les éléments superflus. Vous améliorez l’expérience de l’utilisateur tout en réduisant la consommation d’énergie nécessaire au chargement des pages.

Limitez l’utilisation de couleurs vives et saturées, car elles peuvent être énergivores et fatiguer les yeux des utilisateurs. Choisir le noir dans la conception d’un site éco-responsable offre plusieurs avantages. Non seulement c’est une couleur sobre et élégante qui met en valeur le contenu, mais elle permet également de réduire la consommation d’énergie des écrans OLED. Contribuant ainsi à une empreinte environnementale plus faible. En outre, le noir peut réduire la fatigue oculaire des utilisateurs et prolonger la durée de vie de la batterie des appareils mobiles.

Limitez le nombre de requêtes

Chaque élément d’une page web requiert une demande au serveur, augmentant ainsi la consommation d’énergie. Réduisez le nombre de fichiers et simplifiez les éléments présents sur votre site pour minimiser les requêtes HTTP et optimiser les performances.

Optimisez les images

Les images sont souvent les principaux responsables de la lenteur de chargement des pages. Compressez-les pour réduire leur taille tout en préservant leur qualité visuelle. Ce qui permettra de diminuer la consommation de bande passante et d’énergie.

Analysez votre site

Souhaitez-vous évaluer l’empreinte environnementale de votre site ? Sur Internet, vous pouvez trouver des outils gratuits pour calculer l’empreinte carbone des sites web, tels que :

  • Ecoindex : Ce calculateur attribue à votre site un score de performance environnementale et le compare à la médiane pour évaluer son impact écologique.
  • Ecometer : Soutenu par l’Ademe, cet outil analyse l’impact environnemental de votre site en se basant sur 115 bonnes pratiques de référence en éco-conception, tout en fournissant des conseils concrets pour l’améliorer.
  • Web Carbon Calculator : Cet outil vous permet de calculer l’empreinte carbone de votre site et de le comparer à d’autres sites pour évaluer sa performance environnementale.
  • PageSpeed Insights : Proposé par Google, cet outil vous donne des informations sur le poids de vos pages et vous offre des suggestions pour les optimiser afin d’améliorer leur vitesse de chargement sur tous les appareils.

En suivant ces conseils et en évaluant régulièrement l’impact environnemental de votre site. Vous pourrez créer une plateforme en ligne qui allie performance, sobriété et respect de l’environnement, répondant ainsi aux attentes croissantes en matière de durabilité et de responsabilité sociale des entreprises.

Le métier de développeur back-end

Dans cet article, nous allons détailler le métier de développeur back-end. En quoi il consiste ? Quelles sont ses missions ? Quel est son salaire ? Vous trouverez ici les réponses à ces questions.

Le métier de développeur web

En quoi consiste le métier de développeur back-end ?

Si vous ne connaissez pas ce terme, vous connaissez peut-être celui de développeur web. En fait, le développeur web se divise en deux branches : front-end et back-end. Le développeur back-end est celui qui va travailler sur le fonctionnement interne du site. Il manipule donc les bases de données et le code du site. C’est finalement celui qui veille à ce que tout soit fonctionnel.

Les missions du développeur back-end

Ses missions sont donc les suivantes :

  • Concevoir l’infrastructure de l’application web et la tenir à jour
  • Développer la plateforme de gestion de contenu
  • Vérifier le bon fonctionnement de l’application
  • Effectuer les maintenances de la base de données et de l’application

Ainsi, comme déjà mentionné, il veille au bon fonctionnement d’un site ou d’une application web. Son rôle est donc très important. Sans lui, tout ce que vous ne voyez pas en naviguant sur un site mais qui est pourtant indispensable ne serait pas là.

Les compétences requises pour ce métier

Le développeur back-end dispose d’une grande rigueur. En effet, il doit s’assurer que toutes les fonctionnalités prévues soient bien implémentées. Il doit aussi corriger toutes les erreurs qui peuvent interférer dans le fonctionnement de l’application. Il est également touche à tout en terme de langages de programmation.

En effet, ses compétences sont surtout techniques. Il doit maîtriser bon nombre de langages de programmation. Par exemple, PHP, Ruby, Python et SQL sont des langages souvent indispensables en développement back-end. Il est aussi important qu’il maîtrise certains frameworks comme Cake PHP ou Symfony.

Côté salaire

Pour un développeur débutant, un salaire allant de 2000€ à 2200€/net par mois est envisageable. En évoluant, il pourra toucher entre 3000€ et 3200€/net par mois. Ces chiffres dépendent évidemment de l’entreprise et du statut du développeur (freelance ou non).

Ce métier vous intéresse ?

Découvrez-en d’autres dans notre catégorie sur les jobs du web.

Le métier de développeur front-end

Dans cet article, nous allons détailler le métier de développeur front-end. En quoi il consiste ? Quelles sont ses missions ? Quel est son salaire ? Vous trouverez ici les réponses à ces questions.

Développeur web

En quoi consiste le métier de développeur front-end ?

Si vous ne connaissez pas ce terme, vous connaissez peut-être celui de développeur web. En fait, le développeur web se divise en deux branches : front-end et back-end. Le développeur front-end est celui qui va travailler sur le design d’un site web. C’est aussi pour cela qu’on peut confondre UX designer et développeur front-end.

Les missions du développeur front-end

Ses missions sont donc les suivantes :

  • Créer une interface graphique à partir de maquettes
  • Vérifier la compatibilité d’un site avec les navigateurs web
  • Vérifier la fluidité et la rapidité de la navigation
  • Rendre le site conforme aux normes comme la W3C
  • Optimiser l’ergonomie des sites

Entre autres, il vérifiera également qu’un site soit bien responsive, donc pratique sur tout support. Il doit évidemment adapter son travail à celui de développeur back-end. L’important est que tout concorde à l’arrivée.

Les compétences requises pour ce métier

Comme pour tout métier qui touche au design, le développeur front-end est en premier lieu quelqu’un de créatif. Il sera en effet à l’origine de l’identité visuelle de l’entreprise via son site. Puisque le métier évolue vite, il faut aussi qu’il soit curieux et se renseigne sur les nouvelles normes et les nouvelles pratiques du métier. Il doit également faire preuve de rigueur. Cela lui sera nécessaire pour suivre à la lettre le cahier des charges.

Pour les aspects techniques, il doit au moins maîtriser les langages HTML et CSS. La maîtrise du PHP et JavaScript constituent un bonus non négligeable. Surtout si elle est couplée à des notions sur des frameworks tels que JQuery ou AngularJS.

Côté salaire

Pour un développeur débutant, un salaire de 1900€/net par mois est envisageable. Un développeur plus expérimenté et plus ancien peut atteindre entre 2500 et 3000€/net par mois. Certains gagnent encore davantage, mais ce sont des cas plutôt rares. Ces chiffres peuvent varier, d’autant que beaucoup de développeurs front-end sont en freelance.

Ce métier vous intéresse ? Vous pouvez commencer à vous former sur les langages de programmation mentionnés plus haut. Un cursus supérieur en informatique peut aussi vous aider.

Découvrez d’autres jobs dans notre catégorie dédiée au métier du web.

L’ergonomie web

L’ergonomie web est un des points clefs les plus importants en matière de navigation, mais aussi en terme de référencement. Google la prenant en compte notamment pour le positionnement sur les moteurs de recherche. Comment mettre en place les bonnes pratiques ?

Quels sont ses principes ?

Chaque jour, nous utilisons des objets qui facilite notre quotidien. L’ergonomie a pour objectif d’adapter ces objets à l’Homme. Depuis l’avènement des nouvelles technologies, cette discipline a dû s’adapter à Internet, notamment avec l’utilisation des sites web.

Désormais, elle s’inscrit dans le cadre de la création de sites web. En effet, lors de leur conception, il est essentiel de faciliter l’interaction entre l’homme et l’interface. Dans un premier temps du côté du créateur du site mais également des utilisateurs (les internautes) qui vont le consulter.

L’ergonomie web représente donc l’ensemble des aspects de l’interface en question permettant une utilisation efficace, agréable et facile. L’objectif de l’ergonomie web est tout simplement de faciliter l’interaction entre le site web et l’utilisateur.

Ergonomie web

En quoi l’ergonomie d’un site web est-elle si importante ?

L’ergonomie est une étape indispensable concernant le bon fonctionnement d’un site web. De plus, si les règles ergonomiques de bases ne sont pas respectées, alors le site web possèdera une mauvaise ergonomie car il ne répondra pas aux attentes des utilisateurs. Un site web se doit également d’être utile, afin de répondre aux besoins des utilisateurs. Néanmoins, cela ne suffit pas à rendre le site ergonomique. Par exemple, une fois l’utilisateur sur le site il est important qu’il trouve facilement ce qu’il recherche et ne quitte pas le site. On parle alors d’utilisabilité, elle se caractérise par l’aptitude d’un objet ou d’un site ici à être utilisé facilement par l’utilisateur.

Par quels moyens peut-on améliorer l’ergonomie de son site web ?

Tout d’abord, il est important d’optimiser son site d’un point de vue technique. Il est recommandé de respecter dans un premier temps les règles universelles pour une ergonomie web optimale. Ensuite, les trois aspects qui peuvent améliorer directement l’ergonomie de votre site web sont : la vitesse de chargement, l’accessibilité et enfin le responsive.

La vitesse de chargement joue énormément sur l’utilisabilité d’une interface. Si un site web met du temps à charger, il a des chances de décourager facilement les internautes.

L’accessibilité permet elle aussi d’améliorer facilement un site web. Pour une bonne ergonomie, un site se doit d’être accessible sur un maximum de navigateurs. Il est important d’éviter le plus possible les bugs. Il est également nécessaire de concevoir des pages adaptées pour les personnes en situation de handicap.

Enfin, le responsive est le fait de concevoir un design de site adapté pour les téléphones mobiles et tablettes. De plus en plus de personnes naviguent sur internet à l’aide de leurs téléphones. Si votre site web n’est pas adapté pour les smartphones, alors vous risquez de passer à côté de potentiels clients.

Vous pouvez aussi télécharger notre Livre Blanc de l’ergonomie web.

WordPress : son histoire

Aujourd’hui, beaucoup de gens ont recours à un CMS pour leur site Internet. Parmi eux, WordPress est l’un des plus utilisés. En effet, 41,3% des sites dans le monde l’utilisent, et 64,8% des sites utilisant un CMS utilisent WordPress. Avec ses nombreuses fonctionnalités, de la création de contenu à la personnalisation du design ou même la possibilité d’ajouter des extensions, il s’avère en effet très pratique. Mais comment WordPress s’est-il imposé en tant que leader des CMS ?

Wordpress

WordPress : les origines

Ce CMS trouve ses origines dans le logiciel b2 développé par Michel Valdrighi en 2001. Il s’agit à la base d’un logiciel de publication de blog open-source qui repose sur une base de données. Le développement du logiciel prendra ensuite fin en 2002 pour des raisons personnelles. C’est finalement en 2003 que Matthew Mullenweg et Mike Little reprennent b2 et l’améliorent. Ils renomment alors le projet WordPress.

Comment WordPress est-il devenu si populaire ?

Pour commencer, précisons que WordPress est gratuit. Il s’agit là d’un premier argument pour s’en servir. Son aspect pratique et simple à prendre en main attire aussi beaucoup. En plus de cela, il offre la possibilité d’ajouter des extensions. Parmi elles, nous trouvons notamment Yoast SEO, une extension d’aide au référencement. Elle pourrait donc intéresser quiconque veut de la visibilité pour son site. Le grand nombre de scripts mis à disposition du public le rend donc très attractif.

En résumé, WordPress permet aux utilisateurs avec peu de notions en programmation de trouver leur bonheur. Même si vous pourrez tirer le plein potentiel du CMS avec des capacités notamment en HTML ou en CSS.

Un CMS entretenu

S’il est de plus en plus utilisé, c’est aussi parce qu’il est souvent mis à jour et en évolution constante. Puisque les utilisateurs peuvent proposer des extensions, il y en a de nouvelles à disposition très régulièrement. En bref, vous avez de grandes chances de trouver ce qui vous convient sur WordPress.

En conclusion

WordPress est aujourd’hui le CMS le plus populaire, et ce, grâce à sa simplicité d’utilisation et à son grand nombre de fonctionnalités. La personnalisation, la possibilité de proposer ses propres extensions… Ce CMS a tout pour satisfaire ses utilisateurs. Si vous pensez avoir besoin d’aide pour vous y former, n’hésitez pas à nous contacter.

Le métier d’UX designer

Cet article a pour but de présenter le métier d’UX designer. Si vous vous êtes déjà demandé quelles étaient ses missions, ses compétences requises ou encore quel était son salaire, nous vous invitons à poursuivre votre lecture.

En quoi consiste le métier d’UX designer ?

Le terme UX désigne communément l’expérience utilisateur. Souvent confondu avec l’UI designer, un UX designer n’effectuera toutefois pas les mêmes tâches. Les professionnels de l’UI ont pour but de rendre les interfaces user-friendly et surtout plus accrocheuses visuellement. Ceux de l’UX quant à eux se pencheront plutôt sur les côtés pratiques. Par exemple, ils feront en sorte que le site soit simple d’utilisation sur tout support (responsive). Même si la différence entre les deux peut être subtile, elle est bien réelle.

UX Designer

Les missions de l’UX designer

Ses missions seront plutôt techniques :

  • Consulter les utilisateurs via des études
  • Apprendre à connaître leurs habitudes, plus encore que l’UI designer
  • Analyser et adapter les projets à l’image de la marque
  • Proposer des ébauches pour le design et le fonctionnement du projet
  • Tester et mesurer l’efficacité des modifications effectuées au fil du temps

L’UX designer ne travaille souvent pas sans un UI designer. Leurs tâches sont en effet très liées.

Les compétences requises pour ce métier

Un UX designer doit maîtriser le design de l’interaction ainsi que l’architecture de l’information. Il doit être apte au travail d’équipe, puisqu’il travaillera avec l’UI designer mais également avec les développeurs, les chefs de produit ou les graphistes. Il dispose aussi d’un bon sens d’analyse et d’un bon sens de l’observation. En plus de cela, il lui faudra souvent se renseigner sur les évolutions numériques. Elles auront un grand impact sur sa façon de faire.
Et puisqu’il sera amené à travailler sur beaucoup de projets très différents, il doit être à l’aise avec le plus grand nombre de langages de programmation possible.

Côté salaire

Un débutant peut toucher 1900€/net par mois, mais pourra évoluer et atteindre un salaire de 2700€/net par mois. Le salaire dépendra évidemment de l’entreprise, mais ces valeurs donneront un ordre d’idée.

Si ce métier vous intéresse, il existe de nombreuses formations dans le domaine du développement numérique pour vous y amener. Mais si le métier d’UI designer vous attire davantage, nous vous invitons à lire notre fiche métier sur le sujet.

Le métier d’UI designer

Dans cet article, nous allons vous présenter le métier d’UI designer. Si vous vous posez des questions à ce sujet, vous trouverez bon nombre de réponses ici. Compétences requises, missions courantes, salaire… Nous allons aborder chacun de ces points.

UI Designer

En quoi consiste le métier d’UI designer ?

Pour ceux qui ne le savent pas, le terme UI désigne User Interface, donc « interface utilisateur » en français. En bref, un UI designer est celui qui a pour tâche de faciliter l’expérience de l’utilisateur vis-à-vis d’une application. De la disposition de l’écran aux interactions, en passant par le texte, les animations, les curseurs… Il se mettra dans la peau d’un utilisateur pour faire les choix les plus judicieux. C’est pourquoi il est primordial de faire appel à un UI designer pour que votre application soit la plus user-friendly possible.

Les missions de l’UI designer

Même si vous avez déjà pu vous en faire une idée, ses missions sont les suivantes :

  • Améliorer l’interface utilisateur
  • Rendre la navigation plus fluide et intuitive
  • Favoriser l’aspect visuel à l’aide d’éléments graphiques
  • Apprendre les habitudes des utilisateurs
  • Produire des maquettes graphiques

La liste est bien sûr non exhaustive. En plus, il faut considérer que l’UI designer travaillera presque tout le temps avec un UX designer.

Les compétences requises pour ce métier

Un UI designer doit avant tout être créatif, innovant et avoir de très bonnes compétences en graphisme. De par son étroite collaboration avec l’UX designer, le travail en équipe ne doit pas lui faire peur. Il doit aussi savoir s’adapter et faire preuve de souplesse.
Pour ce qui est des aspects plus techniques, il faut maîtriser certains outils. Parmi eux, nous mentionnerons Photoshop, Illustrator et Adobe XD. En plus de ces outils, il doit avoir des connaissances notamment en HTML, JavaScript, CSS et PHP. Donc tous les langages de programmation qui auront un impact sur le design d’un site ou d’une application.

langages de programmation

Côté salaire

En France, un débutant touchera environ 1800€/net par mois. En progressant, il pourra atteindre 3000€/net par mois. Mais ces chiffres dépendent essentiellement de la taille et de la réputation de l’entreprise au sein de laquelle il travaille.

Le métier d’UI designer vous attire ? Vous pouvez commencer par vous auto-former aux logiciels et langages cités plus haut.
Et si ce n’est pas le cas, nous vous proposons un top 10 des métiers qui recrutent le plus en Picardie.