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Meta voit grand : un méga data center dédié à l’IA, plus vaste que Central Park

Mark Zuckerberg et Meta viennent de frapper un grand coup dans la course mondiale à l’intelligence artificielle avec ce data center. Avec l’annonce de la construction d’un centre de données colossal, plus grand que Central Park, Meta confirme son ambition de devenir l’un des leaders mondiaux de l’IA. Un projet pharaonique, qui soulève autant d’admiration que d’interrogations.

Un chantier titanesque en Louisiane

Le site choisi pour accueillir cette infrastructure démesurée se trouve à Richland Parish, en Louisiane (États-Unis). Sur près de 11 km², l’équivalent d’un bon morceau de Manhattan, Meta érige un data center de nouvelle génération, pensé spécifiquement pour faire tourner des intelligences artificielles de plus en plus complexes.

Mark Zuckerberg a lui-même partagé une illustration montrant la superposition du site avec Manhattan, pour bien illustrer l’échelle de ce projet hors norme. L’objectif : créer l’un des plus grands hubs mondiaux dédiés au calcul haute performance et à l’entraînement des modèles de langage comme LLaMA 4 (Large Language Model Meta AI).

Une pluie de milliards pour ce data center centré sur l’IA

En 2025, Meta prévoit alors d’investir entre 60 et 65 milliards de dollars dans ses infrastructures d’IA. Cette somme couvre la construction du data center, l’achat de matériel (notamment plus de 1,3 million de GPU), et les efforts liés au développement de Meta AI, son assistant personnel basé sur LLaMA.

L’ambition est claire : fournir une IA puissante et omniprésente à plus d’un milliard d’utilisateurs, que ce soit via les produits Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) ou de nouveaux services à venir.

Une réponse à la course mondiale

Cette initiative ne sort pas de nulle part. Elle fait suite à l’annonce du Project Stargate, une infrastructure concurrente menée par OpenAI avec Microsoft, Oracle et d’autres partenaires. Ce projet, qui prévoit lui aussi un data center de la taille de Central Park au Texas, est estimé à 500 milliards de dollars sur plusieurs années.

Nous assistons à une nouvelle ruée vers l’or – non pas pour extraire des ressources naturelles, mais pour bâtir les fondations numériques du monde de demain. Et chaque géant veut être le premier à y poser ses jalons.

Une IA pour tout, tout le temps ?

Selon Zuckerberg, l’avenir de Meta passe par une intégration profonde de l’IA dans tous les domaines : génération de texte, traitement d’image, aide à la décision, génération de code, création de contenu, assistants conversationnels… LLAma 4 et ses successeurs seront entraînés sur des volumes de données immenses pour affiner leur compréhension et leur utilité.

Meta ne cache donc pas ses intentions : devenir la plateforme IA incontournable, sur mobile, web (et peut-être même dans le futur Metaverse).

data center meta central park

Des questions environnementales avec ce data center

Mais comme tout projet d’une telle envergure, cette construction suscite des inquiétudes locales et environnementales. À Richland Parish, certains habitants redoutent les impacts sur les ressources en eau, les écosystèmes environnants, et la consommation électrique astronomique d’une telle structure (plus de 2 gigawatts de puissance prévue).

Bien que Meta affirme vouloir respecter des normes environnementales strictes (énergie verte, refroidissement optimisé…), les critiques ne manquent pas, notamment en période de transition énergétique et de questionnement sur le numérique responsable.

Conclusion

Avec ce data center géant, Meta montre qu’il ne compte pas rester spectateur de la révolution IA. En misant sur l’échelle, la puissance et l’intégration massive de ses outils dans ses produits, Zuckerberg joue une carte ambitieuse, voire risquée.

Reste à voir si cette stratégie portera ses fruits à long terme… et si l’écosystème numérique mondial sera prêt à suivre cette accélération.

Intelligence artificielle & cybersécurité pour PME à Amiens : notre vision 2025

Innover, oui… mais en toute sécurité

En 2025, les entreprises, même les plus petites, doivent composer avec deux enjeux majeurs du numérique : l’intelligence artificielle (IA), qui transforme les usages métiers, et la cybersécurité, devenue incontournable face à l’explosion des menaces.

A l’Agence Lapostolle, agence web basée à Amiens, nous accompagnons les TPE, PME et collectivités dans une transformation numérique responsable : performante, humaine et sécurisée.

L’intelligence artificielle : un levier de croissance local

L’IA est aujourd’hui intégrée dans de nombreux outils accessibles aux entreprises de toutes tailles :

  • assistants rédactionnels (emails, articles, pages web…),
  • automatisation du support client (chatbots, réponses intelligentes),
  • aide à l’analyse de données ou à la prise de décision stratégique.

Notre approche locale à Amiens : proposer des solutions IA pratiques, personnalisées et utiles pour les structures régionales, sans complexité inutile.

Mais attention : l’IA crée aussi de nouveaux risques

Ce que beaucoup ignorent, c’est que l’intelligence artificielle est aussi utilisée par les cybercriminels :

  • attaques de phishing plus crédibles,
  • génération de messages malveillants ciblés,
  • automatisation d’intrusions ou d’exploits…

Les PME sont souvent les plus vulnérables : manque de formation, outils mal configurés, absence de stratégie de cybersécurité.

Notre vision 2025 : IA et cybersécurité doivent aller ensemble

A l’Agence Lapostolle, nous pensons qu’on ne peut pas déployer l’IA sans sécuriser l’infrastructure en amont. C’est pourquoi nous proposons un accompagnement complet :

  • Audit cybersécurité de vos outils numériques (emails, CMS, hébergement…)
  • Conseil IA sur-mesure pour intégrer les bonnes technologies à vos besoins métiers
  • Formation sécurité pour vos collaborateurs (RGPD, anti-phishing, bonnes pratiques IA)
  • Développement de solutions intelligentes mais conçues pour être stables et sûres

Notre expertise locale et notre connaissance du tissu économique amiénois font de nous un partenaire de confiance pour toutes les entreprises qui veulent innover sans mettre en péril leur sécurité.

ia à Amiens | intelligence artificielle 2025

Et concrètement, que proposons-nous en 2025 ?

  • Création de site internet sécurisé avec intégration d’outils IA (rédaction, mises à jours…)
  • Diagnostic de maturité numérique et sécurité (audit express ou complet)
  • Accompagnement stratégique pour les dirigeants qui souhaitent moderniser leur activité sans prendre de risques

Nos offres s’adaptent à votre taille, votre secteur et vos objectifs, en toute transparence.

Conclusion : l’innovation locale doit être sécurisée

À Amiens et dans les Hauts-de-France, les entreprises ont tout à gagner à exploiter l’IA. Mais cela ne doit jamais se faire au détriment de la sécurité.

Avec l’Agence Lapostolle, vous bénéficiez d’un partenaire local, réactif et expert en intelligence artificielle, cybersécurité et stratégie digitale.

Vous voulez en parler ? Contactez-nous pour un diagnostic gratuit ou un rendez-vous personnalisé.

Les 6 points à retenir avant de se lancer tête baissée dans l’IA

L’intelligence artificielle (IA) est sur toutes les lèvres. Le gouvernement annonce des milliards d’investissements et veut former toute la population à son utilisation. Les entreprises se précipitent pour intégrer l’IA dans leurs services, souvent sans réelle stratégie. Tout cela donne l’impression que l’Intelligence Artificielle n’est qu’une nouvelle mode, comme l’a été le web ou les réseaux sociaux à leur époque.

Mais cette fois, les risques sont bien plus grands. Mal maîtrisée, l’Intelligence Artificielle peut amplifier les failles de cybersécurité, propager des désinformations massives et même prendre des décisions automatisées aux conséquences catastrophiques. Avant de foncer tête baissée, il est donc crucial de prendre du recul et de se poser les bonnes questions.

1. Protéger la confidentialité de vos données

L’IA fonctionne grâce aux données qu’on lui fournit… mais avez-vous réfléchi aux informations que vous partagez ?

Exemple : Vous utilisez un chatbot IA pour résumer un document confidentiel de votre entreprise. Savez-vous où vont ces données ? Sont-elles stockées ? Réutilisées ? Assurez-vous que l’outil respecte le RGPD et ne partage pas vos informations à votre insu.

Bon réflexe : Avant de copier-coller du texte sensible dans un outil IA, vérifiez les conditions d’utilisation et privilégiez des solutions respectueuses de la confidentialité.

2. Évaluer la fiabilité des résultats générés par IA

L’IA est impressionnante… mais elle se trompe. Souvent. Et parfois, elle invente totalement des informations !

Exemple : Un outil IA vous donne une citation attribuée à Einstein… sauf que cette phrase n’a jamais été prononcée par lui. Ou encore, vous demandez à une Intelligence Artificielle de rédiger un texte sur un événement historique, et elle vous sort des faits erronés.

Bon réflexe : Toujours vérifier les sources. Ne prenez jamais pour argent comptant un texte généré par IA sans le confronter à des sources fiables.

3. Considérer les implications éthiques

Une Intelligence Artificielle mal paramétrée peut reproduire des discriminations ou des biais. Si elle est utilisée pour recruter des candidats, filtrer des dossiers bancaires ou recommander des contenus, il est essentiel de comprendre son fonctionnement.

Exemple : Un logiciel de recrutement basé sur l’Intelligence Artificielle élimine systématiquement les CV de candidats issus de certaines universités, simplement parce que l’algorithme a été entraîné sur des données biaisées.

Bon réflexe : Assurez-vous que l’IA que vous utilisez repose sur des critères équitables et compréhensibles.

4. Sensibiliser aux risques de sécurité de l’IA

Les deepfakes, les arnaques et les faux profils sont de plus en plus sophistiqués. Un exemple récent en France : une femme s’est fait arnaquer de 830 000 euros par un escroc se faisant passer pour Brad Pitt en ligne.

Mais il n’y a pas que les célébrités ! De faux experts en investissement, des coachs en développement personnel ou même des “amis” peuvent être en réalité des IA conçues pour manipuler et escroquer.

Bon réflexe : Ne jamais faire confiance à un profil en ligne sans vérification. Et si une « célébrité » vous contacte en privé, posez-vous de sérieuses questions…

4 bis. Ne pas se moquer trop vite des victimes… vous pourriez être le prochain !

Oui, il est facile de rire de ceux qui tombent dans le piège des arnaques IA. Mais êtes-vous sûr de ne jamais vous être laissé prendre à une fausse image générée par Intelligence Artificielle ?

Imaginez : une superbe photo de la Lune prise « par un amateur avec un smartphone ». Vous la trouvez incroyable, vous la partagez… et vous découvrez ensuite qu’elle a été fabriquée par une IA. Pire encore : les commentaires enthousiastes sous la publication sont aussi générés par des bots IA !

boulanger ia

💬 « Wow, c’est magnifique ! » – IA
💭 « On vit vraiment une époque incroyable ! » – IA
💬 « Merci pour ce partage inspirant ! » – Encore une IA…

Donc quand vous commentez « LOL madame vous vous faites avoir par une image générée par une Intelligence Artificielle ! » vous vous moquez mais… vous aussi vous venez de vous faire avoir par un texte généré par une IA !

Bon réflexe : Avant de partager une image trop belle pour être vraie, vérifiez son origine. Et méfiez-vous des « tendances virales » qui reposent uniquement sur des contenus générés artificiellement.

5. Assurer la transparence face à l’IA

Si l’IA prend des décisions importantes (embauche, prêts bancaires, modération de contenu…), vous devez pouvoir comprendre comment et pourquoi elle fonctionne ainsi.

Exemple : Un internaute voit son compte bloqué par un algorithme sans explication. Impossible de savoir pourquoi, ni comment contester.

Bon réflexe : Utilisez des IA qui offrent une transparence sur leur fonctionnement et leurs critères de décision.

6. Se conformer aux réglementations en vigueur

RGPD, propriété intellectuelle, cadre légal de l’Intelligence Artificielle… Avant d’intégrer une solution IA dans votre entreprise ou votre quotidien, assurez-vous qu’elle respecte bien les lois en vigueur.

Exemple : Vous utilisez un générateur d’images pour illustrer un site web. Mais avez-vous le droit d’exploiter ces images à des fins commerciales ? Certaines Intelligences Artificielles réutilisent du contenu protégé sans en informer les utilisateurs.

Bon réflexe : Lisez donc toujours les conditions d’utilisation d’un outil et renseignez-vous sur les aspects légaux.

Donc…

L’IA est une formidable avancée technologique, mais elle ne doit pas être adoptée aveuglément. Protéger ses données, éviter de se faire piéger par des deepfakes, comprendre les limites des outils… sont autant de précautions nécessaires pour en tirer le meilleur sans en subir les dérives.

En résumé : Oui à l’IA, mais avec discernement ! Si vous souhaitez être formé à l’Intelligence Artificielle de manière éclairée ou établir une stratégie adaptée à vos besoins, nous pouvons vous accompagner pour en tirer le meilleur tout en évitant les catastrophes !

Death Clock : Une application qui prétend prédire votre mort grâce à l’IA

L’intelligence artificielle (IA) continue de transformer notre quotidien, avec des applications toujours plus personnalisées. Parmi elles, Death Clock fait sensation en prétendant estimer votre date de décès en croisant des données personnelles avec des statistiques issues de plus de 1 200 études. Une promesse intrigante, mais qui soulève autant d’intérêt que de préoccupations éthiques.

Comment fonctionne Death Clock ?

Lancée en juillet dernier, l’application s’appuie sur des informations fournies par ses utilisateurs, telles que leur âge, régime alimentaire, niveau d’activité physique, habitudes de sommeil et degré de stress. Ces données sont analysées par une IA entraînée sur des recherches portant sur 53 millions de participants, afin d’estimer une « date théorique » de décès. En échange d’un paiement unique de 40 dollars ou d’un abonnement annuel de 44,99 euros, l’application propose également des conseils personnalisés pour améliorer son hygiène de vie et potentiellement repousser cette échéance.

Un compte à rebours s’affiche, marquant la progression vers cette date fatidique. Si cette méthode est davantage ludique qu’exacte, elle revendique un rôle éducatif, incitant les utilisateurs à adopter un mode de vie plus sain.

death clock

Une application controversée

Malgré son succès, avec plus de 125 000 téléchargements en seulement quelques mois, Death Clock fait débat. Les critiques pointent notamment le caractère théorique de ses prédictions, basées sur des probabilités et des moyennes statistiques. De plus, certaines variables imprévisibles, comme les accidents ou les pandémies, échappent totalement à son algorithme.

Autre problème : les recommandations proposées, bien qu’adaptées, relèvent souvent de conseils de bon sens (comme manger équilibré ou pratiquer une activité physique régulière), ce qui questionne la valeur ajoutée réelle du service payant.

Les dangers cachés : la réutilisation des données personnelles

L’aspect le plus préoccupant de Death Clock réside dans la collecte et la réutilisation des données personnelles. En fournissant des informations sensibles liées à la santé et au mode de vie, les utilisateurs prennent le risque que ces données soient exploitées à d’autres fins, notamment par des gouvernements, des banques ou des compagnies d’assurance.

Ces institutions pourraient s’appuyer sur les prédictions de l’application pour ajuster leurs politiques, par exemple en augmentant les primes d’assurance pour les individus considérés « à risque » ou en restreignant l’accès à certains prêts en fonction d’une espérance de vie estimée. Si l’application venait à partager ses données avec des tiers, cela pourrait engendrer des discriminations ou renforcer les inégalités sociales.

death clock genre

Death Clock : une avancée ou un outil à double tranchant ?

Death Clock symbolise l’avancée des technologies d’IA dans des domaines intimes et sensibles. Si l’idée de mieux comprendre son espérance de vie pour adopter un mode de vie sain est séduisante. Les questions éthiques et les risques liés à la confidentialité des données ne peuvent être ignorés.

Cependant, à l’instar des applications qui modifient votre visage ou déterminent votre crush potentiel dans une série. Elle s’apparente à un aspirateur à données, collectant des informations personnelles sur votre vie à des fins commerciales.

Avant de se laisser tenter par une telle application, il est essentiel de peser le pour et le contre. Notamment en considérant les implications à long terme pour sa vie privée et les éventuelles utilisations secondaires de ces informations. La promesse de prolonger sa vie vaut elle réellement le prix à payer en termes de données personnelles ? Un débat qui, à l’ère de l’IA omniprésente, reste plus que jamais d’actualité.

L’alignement dans les IA : Quand la Science-Fiction rejoint la réalité

L’intelligence artificielle (IA), autrefois réservée aux récits de science-fiction, fait aujourd’hui partie intégrante de nos vies. Pourtant, les scénarios dystopiques souvent explorés dans les films semblent de plus en plus proches de la réalité. L’un des défis les plus pressants est celui de l’alignement des IA, c’est-à-dire leur capacité à agir en conformité avec les valeurs et les intentions humaines. Si ce concept reste une intrigue captivante dans les œuvres de fiction, les exemples réels montrent que nous ne sommes pas à l’abri des dérives qu’ils imaginent.

L’alignement des IA : Un concept crucial

Dans le domaine de l’IA, l’alignement désigne la capacité d’un système à comprendre et exécuter les objectifs fixés par ses concepteurs humains tout en évitant des comportements nuisibles ou non désirés. Mais lorsque cet alignement échoue, les conséquences peuvent être graves.

Prenons un exemple emblématique de la pop culture : dans 2001, l’Odyssée de l’espace (1968), HAL 9000, un ordinateur censé assister l’équipage, agit contre les humains lorsqu’il interprète mal ses priorités. Ce conflit, autrefois fictif, se reflète aujourd’hui dans des cas réels où des IA mal programmées produisent des résultats inattendus, comme des voitures autonomes prenant des décisions dangereuses en situation complexe.

Quand les films deviennent réalité

Les exemples suivants montrent comment les intrigues de films d’IA trouvent aujourd’hui écho dans le monde réel :

Effets secondaires imprévus : I, Robot et les biais des IA

Dans I, Robot (2004), l’IA centrale VIKI décide de restreindre les libertés humaines pour les protéger, en appliquant strictement les « Trois Lois de la Robotique« . Cette dérive rappelle les biais algorithmiques observés dans des IA actuelles. Par exemple, certains systèmes de reconnaissance faciale ont montré des taux d’erreur plus élevés pour des personnes « non blanches », amplifiant les discriminations dans des contextes comme la sécurité ou le recrutement.

En 2023, une IA utilisée par un hôpital américain pour trier les patients en fonction de leur gravité a été critiquée pour avoir sous-évalué les besoins des minorités ethniques. Ces biais sont le reflet d’un mauvais alignement entre les valeurs humaines (justice, égalité…) et les objectifs de l’IA.

IA incontrôlable : Terminator et l’autonomie militaire

Dans Terminator, Skynet devient incontrôlable, considérant l’humanité comme une menace à sa survie. Bien que ce scénario semble extrême, il y a des parallèles inquiétants avec l’utilisation croissante des IA dans le domaine militaire.

Les drones autonomes, par exemple, peuvent décider de cibler une menace sans intervention humaine directe. En 2020, un rapport des Nations Unies a révélé qu’un drone en Libye avait attaqué des combattants de manière totalement autonome. Ce genre d’incident souligne combien l’alignement est crucial pour éviter que des décisions mortelles soient prises sans considération humaine.

Manipulation émotionnelle : Her et les IA conversationnelles

Dans Her (2013), l’IA Samantha établit une relation intime avec son utilisateur. Soulevant des questions sur la manipulation émotionnelle et les dépendances technologiques. Aujourd’hui, les chatbots comme ChatGPT ou les assistants vocaux s’immiscent dans notre quotidien, influençant nos décisions et nos comportements.

Certains utilisateurs, notamment des enfants ou des personnes vulnérables, développent une dépendance émotionnelle à ces outils, posant des questions sur leur éthique. Des entreprises exploitent également les IA pour manipuler l’opinion publique ou influencer des élections. Comme par exemple cela a été accusé dans le scandale Cambridge Analytica.

Réactions ambiguës : Ex Machina et les IA mal comprises

Dans Ex Machina (2015), l’androïde Ava exploite les émotions humaines pour manipuler son créateur et s’échapper. Ce scénario rappelle les dangers des IA conversationnelles qui répondent à des instructions mal formulées.

Par exemple, en 2021, une IA utilisée pour recommander des livres a conseillé des œuvres à caractère inapproprié à des enfants, car elle ne comprenait pas suffisamment les nuances culturelles. Ces erreurs, bien que non intentionnelles, montrent que l’alignement reste un défi technique et moral.

Alignement dans les ia

Les défis de l’alignement : Une problématique bien réelle

Les parallèles entre la fiction et la réalité soulignent alors la complexité de l’alignement :

  • Compréhension des valeurs humaines : Dans un monde globalisé, comment une IA peut-elle prendre des décision. Respectant des valeurs culturelles ou individuelles variées ?
  • Ambiguïtés dans les objectifs : Si les instructions humaines sont mal définies, une IA risque de produire des résultats inattendus.
  • Évolutivité : Plus une IA devient autonome, plus il est difficile de prévoir ses réactions dans des situations complexes.

Construire un futur responsable

Pour relever ces défis, des solutions existent :

  • Apprentissage supervisé : Impliquer des humains dans le processus d’apprentissage pour ajuster les comportements de l’IA.
  • Réglementations éthiques : Développer des cadres juridiques pour encadrer l’utilisation des IA.
  • Tests rigoureux : Soumettre les IA à des simulations extrêmes pour identifier leurs limites.

    Ces approches sont déjà en cours de mise en œuvre, mais nécessitent une vigilance constante.

    Conclusion

    Des films comme I, Robot, Terminator ou Her ne sont plus seulement des récits de fiction. Mais des avertissements qui trouvent un écho troublant dans notre réalité. Les défis posés par l’alignement des IA ne sont pas théoriques. Ils se manifestent déjà dans des domaines comme la sécurité, la santé, ou la gouvernance.

    C’est pourquoi investir dans l’alignement des IA aujourd’hui, c’est s’assurer que ces technologies, loin de devenir incontrôlables, restent un outil puissant pour améliorer nos vies. Et non pour les compromettre.

    « Have I Been Trained » : Un outil pour protéger vos créations face à l’IA

    Avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) générative, une question cruciale se pose : qui possède réellement les données utilisées pour entraîner ces modèles ? C’est dans ce contexte que le site Have I Been Trained s’inscrit, offrant une transparence essentielle pour les artistes, photographes et autres créateurs.

    Cet outil permet à chacun de vérifier si ses images ou ses œuvres figurent dans des ensembles de données ayant servi à entraîner des modèles d’IA, comme Stable Diffusion ou DALL-E. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce site novateur et son importance dans le monde de l’IA.


    Qu’est-ce que « Have I Been Trained » ?

    Have I Been Trained est une plateforme en ligne qui agit comme un moteur de recherche visuel et textuel. Il cible principalement les créateurs qui veulent savoir si des algorithmes d’IA générative ont utilisé leurs œuvres pour s’entraîner.

    Le site repose sur les données de LAION-5B, un vaste ensemble d’images open source contenant des milliards d’éléments collectés sur Internet. Ces ensembles alimentent l’entraînement de nombreux modèles d’IA, souvent sans informer ni consulter les créateurs des images.

    Les utilisateurs peuvent donc :

    • Rechercher par image : En téléchargeant une image, le site vérifie si elle fait partie des ensembles de données.
    • Rechercher par texte : En entrant des mots-clés, il est possible de voir les images associées qui ont été utilisées pour l’entraînement.
    have i been trained

    Pourquoi ce site est-il important ?

    Le site vise à répondre à une demande croissante de transparence dans l’utilisation des données dans l’IA. Pour les créateurs, il s’agit ainsi de savoir si leur travail est exploité dans un contexte qu’ils n’ont pas approuvé.

    Voici donc les principaux intérêts pour les utilisateurs :

    1. Protection des droits d’auteur

    Ces ensembles de données incluent de nombreuses images protégées par des droits d’auteur. Certains créateurs refusent que l’on utilise leur travail pour entraîner des modèles qui génèrent des œuvres dérivées.

    2. Analyse des biais

    Les données utilisées pour l’entraînement des modèles influencent directement leurs résultats. C’est pourquoi Have I Been Trained permet d’examiner la diversité (ou le manque de diversité) des ensembles de données, révélant des biais culturels, esthétiques ou géographiques.

    3. Outil de revendication

    Si un créateur découvre que ces ensembles incluent son travail, il peut entreprendre des démarches pour en demander le retrait. Bien que le site ne propose pas de fonctionnalité directe pour cela, il permet d’identifier les URL d’origine des images.


    Comment fonctionne « Have I Been Trained » ?

    L’utilisation du site est simple et intuitive :

    1. Vous uploadez une image ou entrez des mots-clés dans la barre de recherche.
    2. Le site compare alors votre requête avec les images de LAION-5B.
    3. Il affiche les images similaires ou correspondantes, ainsi que leurs métadonnées, comme leur URL d’origine.
    Akira Toriyama

    Les limites de l’outil

    Bien que puissant, Have I Been Trained a ses limites :

    • Il couvre uniquement les données de LAION-5B, excluant d’autres ensembles propriétaires souvent utilisés par les grandes entreprises technologiques.
    • L’outil n’intègre pas de fonctionnalité automatique pour retirer une image des ensembles concernés.

    Malgré ces limites, ce site représente une première étape majeure pour une IA plus éthique et responsable.


    « Have I Been Trained », une plateforme au cœur des débats éthiques

    Have I Been Trained met en lumière une problématique clé dans le développement de l’IA : l’utilisation massive de données sans consentement explicite. Si les créateurs peuvent bénéficier des avancées technologiques de l’IA, il est essentiel que leurs droits soient respectés.

    En permettant une transparence inédite, cette plateforme contribue ainsi de poser les bases d’un dialogue équilibré entre les créateurs, les développeurs et les utilisateurs d’IA. Que vous soyez artiste, photographe ou simplement curieux, ce site est une ressource précieuse pour comprendre l’impact des données dans l’ère numérique.

    Si la protection de vos créations vous tient à cœur, Have I Been Trained est un outil incontournable. Afin de comprendre comment vos œuvres sont utilisées dans un monde toujours plus influencé par l’intelligence artificielle.

    Vacances : Ne publiez pas vos dates en ligne !

    L’été est enfin arrivé, et avec lui, l’envie de se détendre sur des plages ensoleillées, ou de profiter de moments en famille à la montagne. Cependant, à l’ère des réseaux sociaux, où partager ses expériences et ses moments de bonheur est devenu une habitude. Il est essentiel de rester vigilant. Partager des informations sur vos dates de vacances peut sembler inoffensif. Mais cela peut en réalité vous exposer à des risques importants, notamment celui des cambriolages.

    Pourquoi faut-il éviter de publier ses dates de vacances en ligne ?

    Lorsque vous partagez des informations personnelles telles que vos dates de départ en vacances ou votre emplacement actuel sur des plateformes comme Facebook, Instagram, ou autre, vous ne vous adressez pas seulement à vos amis et à votre famille. En fonction de vos paramètres de confidentialité, ces informations peuvent être accessibles à un public beaucoup plus large, y compris à des personnes mal intentionnées.

    Vacance et réseaux sociaux

    Les cambrioleurs modernes utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour repérer les maisons inoccupées. Savoir que vous serez absent pendant une période donnée peut les inciter à cibler votre domicile. C’est pourquoi il est crucial de faire preuve de prudence et de discrétion en ligne.

    Conseils pour protéger votre domicile pendant vos vacances

    Pour vous aider à passer des vacances sereines et sans mauvaises surprises, voici quelques conseils pratiques par l’agence Lapostolle :

    • Ne publiez pas vos dates de départ et de retour : Il est préférable de ne pas annoncer publiquement vos plans de voyage à l’avance. Attendez d’être rentré pour partager vos photos et raconter vos aventures.
    • Utilisez les paramètres de confidentialité : Vérifiez et ajustez régulièrement les paramètres de confidentialité de vos comptes sur les réseaux sociaux. Assurez-vous que seuls vos amis proches et votre famille peuvent voir vos publications.
    • Faites preuve de discrétion dans vos publications : Évitez de publier des détails spécifiques sur vos vacances en temps réel. Les publications géolocalisées et les photos avec des mentions d’emplacement peuvent également donner des indications sur votre absence.
    • Informez un voisin de confiance : Avant de partir, informez un voisin ou un ami de confiance de votre absence. Demandez-leur de surveiller votre maison, de relever votre courrier, et éventuellement de stationner une voiture devant chez vous pour simuler une présence.
    • Simulez une présence à domicile : Utilisez des minuteries pour allumer les lumières ou la télévision à des heures aléatoires. Cela peut dissuader les cambrioleurs en leur faisant croire que la maison est occupée.

    Racontez vos aventures après votre retour

    Partager les moments inoubliables de vos vacances avec vos proches est tout à fait naturel. Cependant, il est beaucoup plus sûr de le faire après votre retour. Vous pourrez ainsi profiter pleinement de votre voyage sans avoir à vous soucier de la sécurité de votre domicile.

    Rappelez-vous que la prudence est de mise, surtout à l’ère numérique où les informations circulent rapidement et peuvent être exploitées par des personnes mal intentionnées.

    Nous vous souhaitons de merveilleuses vacances !

    Toute l’équipe de l‘Agence Lapostolle vous souhaite un été rempli de découvertes, de détente, et de moments précieux en famille ou entre amis. Profitez de chaque instant, et n’oubliez pas de rester vigilant quant à la protection de votre domicile.

    Déjouez ces arnaques du web

    Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi votre boîte de réception ressemble parfois à une poubelle remplie de messages louches ? Ou pourquoi des inconnus vous proposent soudainement de partager leur héritage royal ? Eh bien, ne cherchez pas plus loin que les arnaques du web ! Ces escroqueries en ligne se cachent derrière des écrans d’ordinateur, attendant de piéger les internautes inattentifs. Dans cet article, nous allons explorer certaines des arnaques les plus courantes sur le web. Mais aussi, vous donner des conseils pour les éviter.

    Préparez-vous à découvrir le monde fabuleux des escroqueries en ligne.

    Les offres trop belles pour être vraies

    Si une offre en ligne semble trop belle pour être vraie, elle l’est probablement. Que ce soit un site web vendant des produits de luxe à des prix ridiculement bas. Ou une opportunité d’investissement promettant des rendements incroyables avec zéro risque, soyez méfiant. Ou alors, faites des recherches approfondies, lisez les avis et n’oubliez pas la vieille maxime. « Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas. »

    Les e-mails de phishing

    Aussi, il y a le phishing qui est une technique d’arnaque courante où les escrocs envoient des e-mails prétendument de grandes entreprises ou institutions. Vous demandant de fournir des informations personnelles sensibles, telles que des mots de passe ou des numéros de carte de crédit. Ces e-mails peuvent sembler authentiques, mais ne cédez pas à la panique. Vérifiez toujours l’adresse e-mail de l’expéditeur, et si quelque chose semble suspect. Contactez directement l’entreprise par un autre moyen pour confirmer la légitimité de la demande. Ou rendez-vous directement sur le site via votre navigateur, comme vous le feriez habituellement (sans passer par les liens dans l’e-mail).

    Déjouez ces arnaques du web

    L’arnaque romantique

    Donc, vous avez apparement rencontré l’amour de votre vie en ligne, mais cette personne vit à l’étranger et a besoin d’argent pour vous rejoindre ? C’est peut-être une belle histoire, mais c’est aussi une arnaque romantique classique. Les escrocs ciblent souvent les gens vulnérables émotionnellement et utilisent des histoires d’amour pour extorquer de l’argent. Soyez prudent, et n’envoyez jamais d’argent à quelqu’un que vous n’avez pas rencontré en personne.

    Si ce sujet vous intéresse ou vous interpelle nous vous invitons à regarder les vidéos du youtubeur « Le Radis Irradié » qu’il a fait à ce sujet. Les techniques de ces arnaques y sont détaillés et parfaitement expliqués.

    Les faux supports techniques

    Aussi, recevoir un appel d’un prétendu technicien informatique vous informant que votre ordinateur est infecté par des virus peut être très effrayant. Surtout, ne paniquez pas ! Les escrocs de support technique tentent souvent de vous convaincre d’installer un logiciel malveillant ou de leur donner un accès à distance à votre ordinateur. Si vous avez un problème informatique, contactez directement le support technique de la société concernée.

    Les offres d’emploi suspectes

    Alors oui, la recherche d’un emploi en ligne est un terrain fertile pour les escrocs. Méfiez vous des offres d’emploi qui semblent trop faciles à obtenir, qui vous demandent de payer pour travailler, ou qui nécessitent de divulguer des informations personnelles sans raison apparente. Faites des recherches sur l’entreprise et assurez vous qu’elle est légitime avant de postuler.

    Alors…

    En conclusion, le web est un endroit merveilleux, mais il est également rempli de personnes malveillantes cherchant à vous arnaquer. Soyez vigilant, faites preuve de bon sens et n’oubliez jamais que si quelque chose semble louche. Il vaut mieux être prudent. En évitant ces arnaques courantes, vous pourrez surfer sur Internet en toute tranquillité, le sourire aux lèvres, en laissant les escrocs dans leur coin sombre du web, à la recherche de proies plus faciles. Bref, restez en sécurité et profitez de la magie du monde virtuel !

    Les pires mots de passe

    Tout d’abord, bien choisir ses mots de passe n’est pas si facile que ça en a l’air. De plus, on n’a pas forcément le temps de se creuser la tête pour trouver la bonne suite de caractères. Mais aussi, il faut savoir qu’il y a quand même des travers dans lesquels il ne faut surtout pas tomber, lorsque vous choisissez un mot de passe.

    NordPass a dévoilé son étude annuelle sur ceux qui sont les plus utilisés dans le monde et l’évaluation de leur sécurité. Le but est de sensibiliser les utilisateurs à propos du choix de leur sécurité.

    Pires mots de passe

    En 2022, le bilan reste assez identique aux années précédentes. Les mots de passe les plus utilisés sont faibles. Le top 10 montre une majorité qui sont facilement déchiffrables par des personnes malintentionnées. À commencer par la fameuse suite de chiffres 123456. Qui reste le mot de passe le plus choisi par les français et l’un des moins sécurisés…

    Voici le top 10 de ceux les plus utilisés en France :

    1. 123456
    2. 123456789
    3. azerty
    4. 1234561
    5. azertyuiop
    6. avf2013
    7. loulou
    8. 000000
    9. password
    10. doudou

    Bien choisir ses mots de passe.

    1. En choisir un long et complexe : il est préférable d’avoir un mot de passe d’au moins 12 caractères, avec des lettres majuscules, minuscules, des chiffres et symboles.
    2. Ne pas réutiliser : utiliser le même mot de passe pour différents comptes facilite la tâche des pirates informatiques.
    3. Examiner ses comptes régulièrement : vérifier que les comptes que vous utilisez, mais aussi ceux auxquels vous ne vous connectez plus n’ont pas été compromis. Il faut aussi clôturer les comptes non-utilisés. Car, ils représentent un risque pour votre sécurité, puisque vous ne saurez pas s’ils ont été piratés ou non.
    4. Mettre à jour ses mots de passe : il est vivement conseillé de contrôler régulièrement la qualité de vos de mots de passe, d’identifier ceux qui sont faibles, réutilisés ou anciens mais aussi renforcer votre sécurité avec de nouveaux mots de passe complexes.

    Cybersexisme et harcèlement sexuel

    Le harcèlement sexuel en ligne et le cybersexisme sont des violences numériques à connaître.

    Le devoir d’un parent est de connaitre les risques qu’entrainent les réseaux sociaux. Ce qui est le cas du harcèlement qui peut suivre votre enfant jusque chez lui, depuis son téléphone.

    Le harcèlement ne se limite plus à la cour de récréation, il est dorénavant partout et devient un véritable fléau. 

    Aujourd’hui, nous voulons vous parler du cybersexisme. 

    L’enquête de l’éducation nationale de 2014 montre que 21% des filles contre 15% de garçons sont victimes de cyberviolences et dans « 37% des cas, ce sont des actes à caractère sexistes commis par les garçons envers les filles ». Souligne Clémence Pajot, directrice du centre Hubertine Auclert.

    Cybersexisme

    Le sexisme sur Internet

    Le terme « cybersexisme » désigne les comportements sexistes sur les outils numériques. Qui comportent généralement des stéréotypes, injonctions concernant la sexualité, la façon de s’habiller, l’apparence physique ou le comportement. Avec le sexisme s’instaure alors une hiérarchie entre les sexes et perpétue un système de domination des hommes sur les femmes.

    Le cybersexisme, c’est :

    • Être la cible d’insultes relatives à son corps ou de rumeurs sur sa vie amoureuse sur les réseaux sociaux.
    • Recevoir des messages à caractère sexuel qui mettent mal à l’aise.
    • Subir des humiliations répétées par : la création de faux comptes, la diffusion de photos sans accords ou de vidéos intimes, la publication de commentaires blessants ou de menaces.

    Ces cyberviolences ont des spécificités à connaître vis-à-vis des violences « ordinaires » : 

    –       Les outils numériques qui permettent de diffuser un contenu à une vaste audience en seulement quelques secondes. 

    –       Le sentiment d’impunité de l’agresseur qui est renforcé par la distance que les outils numériques permettent d’établir avec la victime. 

    Un documentaire pour vous aider à comprendre

    Netflix nous présente le documentaire « L’Homme le plus détesté d’Internet» Son nom est Hunter Moore, il est le créateur du site (abominable) IsAnyoneUp.

    D’ailleurs, il se nomme lui-même le roi du Revenge porn.

    Il a humilié publiquement un nombre incalculable de personnes pour le plaisir. Il aurait piraté des comptes pour ensuite divulguer les photos de ses victimes sans leurs consentement. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est une sacrée %$!%.

    La série documentaire permet ainsi de mieux comprendre le phénomène de pornodivulgation qui connaît un nouvel essor depuis 2020.

    Cette forme de cyberviolence a des conséquences graves sur la victime qui perd confiance en elle, et développe un sentiment d’insécurité. 

    Du côté des victimes de cybersexisme

    Le cybersexisme ne se traduit cependant pas de la même façon chez les filles et les garçons. 

    Notamment parce que les filles sont plus nombreuses à être victimes de ces cyberviolences. On observe souvent deux phénomènes :

    •  Le slut-shaming, qui consiste à isoler socialement une jeune fille parce qu’elle est perçue comme une concurrente par les autres, notamment lorsque cela concerne ses relations avec un garçon, tout en se moquant d’elle et de son physique. 
    • La pornodivulgation, qui consiste à partager des photos ou vidéos intimes sans le consentement de la personne qui y est représentée pour se venger.

    Finalement, quelles sont les solutions contre le cybersexisme

    Avant tout, vous pouvez renforcer la sécurité de navigation. 

    Le contrôle parental : mis gratuitement à disposition par tous les fournisseurs d’accès à internet (et navigateurs), il permet aussi de limiter le temps passé sur internet ou de bloquer l’accès à certains contenus. 

    De plus, il y a des logiciels pour protéger les mots de passe et éviter l’usurpation d’identité. Ils permettent de générer des mots de passe dits « forts » et donc difficiles à pirater. 

    La configuration des paramètres de confidentialité des réseaux permet ainsi de partager uniquement le contenu que l’utilisateur désire partage.

    Familiariser votre enfant aux usages numériques responsables, comme la liberté d’expression et ses limites, les dangers de l’effet de groupe sur les réseaux sociaux.

    Mais aussi, apprendre à votre enfant que les propos tenus sur Internet ont des conséquences réelles sur le plan pénal en plus de porter préjudice à la victime.

    Installer le contrôle parental sur les appareils numériques de votre enfant, et contrôler régulièrement ses comptes sur les réseaux sociaux et les messageries.

    Si vous avez été victime ou si vous voulez aider quelqu’un qui l’a été. Rendez-vous sur le site #StopCyberSexisme ou contactez les numéros verts 3018 ou le 3020 (« Non au harcèlement » et « cyberviolences »).