Les mots de passe, pour s’identifier sur un site internet, sont presque aussi anciens que la création du web. Cependant, il existe deux gros soucis :
C’est pourquoi depuis plusieurs années des entreprises sont à la recherche d’une alternative. La « biométrie comportementale » semble être cette alternative et elle est déjà testée sur de nombreux sites internet.
Grâce à la biométrie, vous possédez une signature qui vous est unique, mais pas celle habituelle : ici c’est votre comportement. Les façons presque infinies d’utiliser un site ou une application. Ensemble constituent la biométrie comportementale, une technologie d’identification plus performante que les mots de passe.
Plutôt qu’un simple garde-barrière à mot de passe, que l’on ne rencontre qu’à l’entrée d’un site, la biométrie comportementale vérifie en temps réel si c’est bien vous. Tout d’abord en détectant tout changement suspect : si vous vous connectez d’une nouvelle machine, d’un nouveau smartphone, le site doutera de vous.
Si vous vous mettez à utiliser le smartphone d’une autre main que d’habitude, si vous utilisez l’application en mode paysage plutôt qu’en mode portrait, l’algorithme le verra. Et si vous vous mettez à utiliser l’application comme si vous la découvriez plutôt que d’aller directement dans vos rubriques habituelles, alors le système se mettra à sérieusement douter de vous.
Concrètement, c’est comme si au lieu de taper votre numéro de carte de crédit à quatre chiffres pour retirer de l’argent au distributeur. Ce distributeur réalisait une analyse ADN pour vérifier que c’est bien vous, et ceci en moins d’une seconde !
Le procédé fonctionne aussi pour de nouveaux utilisateurs inconnus. Les fraudeurs qui veulent créer des comptes frauduleux à la chaîne connaissent parfaitement la navigation des sites. Ils savent exactement où ils vont, utilisent souvent des raccourcis clavier et auront tendance à remplir les formulaires par copier-coller plutôt qu’au clavier. En détectant ce genre de comportements, des sites de vente en ligne font l’économie de dizaines de millions de dollars de fraude chaque année.
Au total, ce sont plus de 2000 paramètres qu’utilise la biométrie comportementale pour vous différencier d’un potentiel hacker.
Le HTTP (HyperText Transfer Protocol) ne vous dit peut-être rien, pourtant vous le voyez tous les jours ! C’est ce qui débute chaque adresse internet : http://www…. Le « www » quant à lui désigne le World Wide Web.
Pour faire simple, c’est un protocole de communication qui vous permet d’afficher des pages internet sur votre ordinateur. En allant chercher les données sur un espace distant. Cependant, il n’est en aucun cas sécurisé. Vous envoyez une information via un formulaire de contact, le site internet le reçoit en brut, sans cryptage.
Le HTTP date du début des années 1990, alors que le World Wide Web n’était encore qu’en phase de test. Le but étant de créer un système de communication pratique et rapidement, la sécurité n’était pas la priorité.
Cependant, internet a vite pris une place importante et l’arrivée des sites de vente en ligne a changé la donne. Il n’était plus permis de transférer des informations comme des numéros de carte de crédit sans cryptage.
Le HTTPS (S pour Secured ou Sécurisé) utilise un chiffrement (SSL ou TLS) qui permet de ne pas envoyer vos données telles quelles. Imaginez si quand vous payez sur un site e-commerce, votre numéro de carte de crédit arrive complet sans filtre sur la boîte e-mail du vendeur… Ceci ne serait pas du tout sécurisé !
Le HTTPS permet de crypter toute donnée envoyée.
Imaginez que vous vous appelez « Pierre » et que vous remplissez un formulaire en ligne. Vous écrivez « Pierre » dans la zone « Prénom ». Vous cliquez pour envoyer le formulaire. Ici vous avez deux cas :
Ce cryptage est maintenant obligatoire pour tout site possédant au moins un formulaire de contact (depuis la mise en vigueur du RGPD en mai 2018). Les amendes peuvent aller jusque 4% du Chiffre d’Affaires.
En plus de sécuriser vos données, le HTTPS possède d’autres avantages notamment en expérience utilisateur et en référencement.
Tout d’abord, les navigateurs internet affichent plus nettement une différence entre HTTP et HTTPS.
Cela repousse maintenant souvent les visiteurs en arrivant sur un site internet, s’il voient un message « non sécurisé » en rouge.
Google favorisant les bonnes expériences utilisateurs, l’autre intérêt du HTTPS est un meilleur référencement. Google favorisant alors la sécurité, il pénalisera tout site utilisant encore ce protocole non-sécurisé, dans les résultats de recherche.