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Ordinateurs quantiques & IA quantique : promesses, malentendus et réalité en 2025

Le quantique, c’est quoi au juste ?

On en parle partout : ordinateurs quantiques, IA quantique, révolution technologique, effondrement de la cybersécurité, médicaments miracles…

Mais pour beaucoup, tout cela reste flou. Pire : ces sujets sont souvent noyés dans un vocabulaire complexe, voire utilisés à des fins marketing discutables.

Alors remettons les choses au clair, avec des mots simples et une approche concrète.

Un ordinateur quantique, c’est quoi ?

Un ordinateur quantique utilise les lois de la physique quantique, et non celles de l’électronique classique. Il ne calcule pas uniquement avec des 0 et des 1, mais avec des qubits, des unités d’information capables de représenter plusieurs états en même temps.

ordinateur quantique

Mais comment peut-on être « plusieurs choses à la fois » ?

Contrairement à un bit classique qui vaut soit 0, soit 1, un qubit peut être dans un état intermédiaire : par exemple 0 et 1 à la fois, jusqu’à ce qu’on le mesure.
C’est ce qu’on appelle la superposition quantique.

👉 Vous voyez peut-être l’image célèbre du chat de Schrödinger 😸 ? Le chat est à la fois vivant et mort tant qu’on n’ouvre pas la boîte. C’est exactement cette logique : tant qu’on ne regarde pas, le qubit est dans plusieurs états simultanément.

Cela permet, en théorie, de calculer plusieurs possibilités en parallèle, ce qui pourrait rendre certains types de calculs beaucoup plus rapides.

schrodinger cat

Le gros souci : ces machines sont extrêmement fragiles

Imaginez un ordinateur où :

  • Les composants s’effacent tout seuls au bout de quelques microsecondes,
  • Vous ne pouvez pas copier une donnée pour la sauvegarder,
  • Et chaque calcul est influencé par la moindre vibration, variation de température ou parasite électromagnétique.

C’est cela, un ordinateur quantique aujourd’hui.

Les erreurs, le vrai problème

Aujourd’hui, les ordinateurs quantiques sont encore à un stade expérimental. Leur principal talon d’Achille ? Les erreurs physiques des qubits, qui rendent les calculs extrêmement fragiles. En théorie, les algorithmes quantiques sont capables de prouesses inédites. Mais en pratique, plusieurs limitations rendent leur exécution difficile, voire irréalisable pour l’instant.

Aujourd’hui, les qubits sont :

  • Sensibles aux « bruits » : ils sont affectés par leur environnement (chaleur, vibrations, champs électromagnétiques…), ce qui introduit du bruit quantique dans les calculs. Ces perturbations peuvent modifier l’état du qubit sans avertissement.
  • Instables : les qubits ne conservent leur état superposé que pendant un temps très court, souvent de l’ordre de quelques microsecondes. Ce phénomène, appelé décohérence, provoque une perte d’information et rend les calculs rapidement inutilisables.
  • Imprévisibles : leur évolution dépend de probabilités, ce qui les rend difficilement contrôlables sans erreur, même avec des instruments ultra-précis. Deux exécutions successives d’un même programme peuvent donner des résultats différents.

Résultat ? Même si l’algorithme est parfait sur le papier, les erreurs physiques peuvent tout fausser.

Et il ne s’agit pas d’une simple faute de frappe : on parle de modèles qui apprennent de travers, qui classent mal les données, ou qui semblent fonctionner… mais donnent de faux résultats.

ia quantique

Quelques exemples concrets d’erreurs quantiques

ErreurEffet
DécohérenceLe qubit perd son état (comme une bulle qui éclate avant de toucher le sol)
Bit-flipLe 0 devient 1 (ou l’inverse), comme une erreur de transmission
Phase-flipLe qubit garde son état, mais se désynchronise du reste du calcul
Erreurs combinéesPlusieurs erreurs en même temps → résultats imprévisibles

Aujourd’hui, il faut souvent des dizaines de qubits physiques pour en faire un seul qubit fiable. Or, ces qubits logiques restent rares.

Et l’IA quantique, alors ?

Vous commencez à voir le problème : l’intelligence artificielle classique est déjà sujette à des erreurs, des biais, des approximations…
Alors imaginez maintenant qu’on y ajoute les erreurs instables, invisibles et non corrigées des ordinateurs quantiques : cela multiplie les risques et l’imprédictibilité.

Qu’est-ce que l’IA quantique exactement ?

L’IA quantique consiste à utiliser un ordinateur quantique pour exécuter des algorithmes d’intelligence artificielle (comme le machine learning ou les réseaux de neurones) d’une manière différente de ce que l’on fait avec un ordinateur classique.

Cela peut se faire de trois façons principales :

  1. En adaptant des algorithmes existants à la logique quantique (par exemple des algorithmes de classification, de clustering ou de réduction de dimension).
  2. En développant de nouveaux modèles inspirés du comportement quantique, comme les réseaux de neurones quantiques (QNN) ou les GANs quantiques.
  3. En construisant des modèles hybrides, où une partie du traitement se fait de manière classique (sur CPU ou GPU) et une autre partie via un module quantique.

En résumé : ce n’est pas une IA magique qui comprend tout toute seule, mais plutôt une nouvelle manière de concevoir ou d’accélérer certains algorithmes, à condition que le matériel soit à la hauteur ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui.

Les risques en IA quantique aujourd’hui

❌ Mauvaise classification

Un simple « bit-flip » peut faire classer une image de « chat » dans la catégorie « chien ».

📉 Apprentissage faussé

Si les résultats sont bruités, les modèles « apprennent »… dans la mauvaise direction.

🧠 Résultats instables

L’IA donne un bon résultat une fois… puis un mauvais la seconde d’après, à données identiques.

🎭 Biais invisibles

La machine semble fonctionner. Mais sous la surface, les données sont biaisées par des erreurs invisibles liées au matériel quantique.

Se lancer dans le quantique aujourd’hui ? Prudence.

Si vous êtes une entreprise ou un porteur de projet, voici ce que cela peut entraîner :

RisqueConséquence
Investissements précipitésMatériel inaccessible ou hors de prix, retours incertains
Résultats décevantsAlgorithmes instables, IA inutilisable en production
Perte de crédibilitéTrop de promesses non tenues peuvent nuire à votre image

Et la cybersécurité, doit-on s’inquiéter ?

Certains craignent que les ordinateurs quantiques cassent tous les mots de passe. C’est vrai… en théorie, mais cela nécessite des millions de qubits fiables, ce qui est loin d’être le cas.

En attendant, l’industrie prépare déjà la transition vers des algorithmes post-quantiques, résistants aux futures attaques.

Que peut-on faire aujourd’hui ?

✅ Ce que vous pouvez faire utilement :

  • Suivre l’actualité sérieuse (IBM, MIT, INRIA…)
  • Tester des simulateurs quantiques accessibles gratuitement
  • Expérimenter avec des modèles hybrides (quantique + classique)
  • Intégrer le sujet dans une veille stratégique

🚫 Ce qu’il vaut mieux éviter :

  • Lancer un produit « IA quantique » sans équipe spécialisée
  • Croire qu’un ordinateur quantique remplacera ChatGPT demain
  • Vendre du rêve technologique sans réalité derrière
qubit

En résumé

L’informatique quantique est une révolution en construction, mais pas encore prête pour un usage quotidien.
L’IA quantique est un champ de recherche passionnant, mais encore fragile, coûteux et incertain.

Le vrai danger aujourd’hui n’est pas la technologie…
C’est de se précipiter trop vite, en suivant le buzz plutôt que la science.

🎓 Pour aller plus loin (pour les plus passionnés) :

L’alignement dans les IA : Quand la Science-Fiction rejoint la réalité

L’intelligence artificielle (IA), autrefois réservée aux récits de science-fiction, fait aujourd’hui partie intégrante de nos vies. Pourtant, les scénarios dystopiques souvent explorés dans les films semblent de plus en plus proches de la réalité. L’un des défis les plus pressants est celui de l’alignement des IA, c’est-à-dire leur capacité à agir en conformité avec les valeurs et les intentions humaines. Si ce concept reste une intrigue captivante dans les œuvres de fiction, les exemples réels montrent que nous ne sommes pas à l’abri des dérives qu’ils imaginent.

L’alignement des IA : Un concept crucial

Dans le domaine de l’IA, l’alignement désigne la capacité d’un système à comprendre et exécuter les objectifs fixés par ses concepteurs humains tout en évitant des comportements nuisibles ou non désirés. Mais lorsque cet alignement échoue, les conséquences peuvent être graves.

Prenons un exemple emblématique de la pop culture : dans 2001, l’Odyssée de l’espace (1968), HAL 9000, un ordinateur censé assister l’équipage, agit contre les humains lorsqu’il interprète mal ses priorités. Ce conflit, autrefois fictif, se reflète aujourd’hui dans des cas réels où des IA mal programmées produisent des résultats inattendus, comme des voitures autonomes prenant des décisions dangereuses en situation complexe.

Quand les films deviennent réalité

Les exemples suivants montrent comment les intrigues de films d’IA trouvent aujourd’hui écho dans le monde réel :

Effets secondaires imprévus : I, Robot et les biais des IA

Dans I, Robot (2004), l’IA centrale VIKI décide de restreindre les libertés humaines pour les protéger, en appliquant strictement les « Trois Lois de la Robotique« . Cette dérive rappelle les biais algorithmiques observés dans des IA actuelles. Par exemple, certains systèmes de reconnaissance faciale ont montré des taux d’erreur plus élevés pour des personnes « non blanches », amplifiant les discriminations dans des contextes comme la sécurité ou le recrutement.

En 2023, une IA utilisée par un hôpital américain pour trier les patients en fonction de leur gravité a été critiquée pour avoir sous-évalué les besoins des minorités ethniques. Ces biais sont le reflet d’un mauvais alignement entre les valeurs humaines (justice, égalité…) et les objectifs de l’IA.

IA incontrôlable : Terminator et l’autonomie militaire

Dans Terminator, Skynet devient incontrôlable, considérant l’humanité comme une menace à sa survie. Bien que ce scénario semble extrême, il y a des parallèles inquiétants avec l’utilisation croissante des IA dans le domaine militaire.

Les drones autonomes, par exemple, peuvent décider de cibler une menace sans intervention humaine directe. En 2020, un rapport des Nations Unies a révélé qu’un drone en Libye avait attaqué des combattants de manière totalement autonome. Ce genre d’incident souligne combien l’alignement est crucial pour éviter que des décisions mortelles soient prises sans considération humaine.

Manipulation émotionnelle : Her et les IA conversationnelles

Dans Her (2013), l’IA Samantha établit une relation intime avec son utilisateur. Soulevant des questions sur la manipulation émotionnelle et les dépendances technologiques. Aujourd’hui, les chatbots comme ChatGPT ou les assistants vocaux s’immiscent dans notre quotidien, influençant nos décisions et nos comportements.

Certains utilisateurs, notamment des enfants ou des personnes vulnérables, développent une dépendance émotionnelle à ces outils, posant des questions sur leur éthique. Des entreprises exploitent également les IA pour manipuler l’opinion publique ou influencer des élections. Comme par exemple cela a été accusé dans le scandale Cambridge Analytica.

Réactions ambiguës : Ex Machina et les IA mal comprises

Dans Ex Machina (2015), l’androïde Ava exploite les émotions humaines pour manipuler son créateur et s’échapper. Ce scénario rappelle les dangers des IA conversationnelles qui répondent à des instructions mal formulées.

Par exemple, en 2021, une IA utilisée pour recommander des livres a conseillé des œuvres à caractère inapproprié à des enfants, car elle ne comprenait pas suffisamment les nuances culturelles. Ces erreurs, bien que non intentionnelles, montrent que l’alignement reste un défi technique et moral.

Alignement dans les ia

Les défis de l’alignement : Une problématique bien réelle

Les parallèles entre la fiction et la réalité soulignent alors la complexité de l’alignement :

  • Compréhension des valeurs humaines : Dans un monde globalisé, comment une IA peut-elle prendre des décision. Respectant des valeurs culturelles ou individuelles variées ?
  • Ambiguïtés dans les objectifs : Si les instructions humaines sont mal définies, une IA risque de produire des résultats inattendus.
  • Évolutivité : Plus une IA devient autonome, plus il est difficile de prévoir ses réactions dans des situations complexes.

Construire un futur responsable

Pour relever ces défis, des solutions existent :

  • Apprentissage supervisé : Impliquer des humains dans le processus d’apprentissage pour ajuster les comportements de l’IA.
  • Réglementations éthiques : Développer des cadres juridiques pour encadrer l’utilisation des IA.
  • Tests rigoureux : Soumettre les IA à des simulations extrêmes pour identifier leurs limites.

    Ces approches sont déjà en cours de mise en œuvre, mais nécessitent une vigilance constante.

    Conclusion

    Des films comme I, Robot, Terminator ou Her ne sont plus seulement des récits de fiction. Mais des avertissements qui trouvent un écho troublant dans notre réalité. Les défis posés par l’alignement des IA ne sont pas théoriques. Ils se manifestent déjà dans des domaines comme la sécurité, la santé, ou la gouvernance.

    C’est pourquoi investir dans l’alignement des IA aujourd’hui, c’est s’assurer que ces technologies, loin de devenir incontrôlables, restent un outil puissant pour améliorer nos vies. Et non pour les compromettre.

    Netflix, son histoire

    Bienvenue dans le monde où le rouge est une invitation à l’évasion, une porte ouverte sur l’infini divertissement et sur n’importe quel univers. Vous voulez quoi ? Des super-héros ? Des documentaires ? Ou pourquoi pas des films sur la guerre ? Ils l’ont ! Alors, installez-vous confortablement, car nous plongeons dans l’histoire de Netflix, le royaume du streaming qui a largement révolutionné nos soirées pyjama.

    D’abord…

    Tout commence en 1997, à une époque où les disques durs étaient petits, les connexions Internet vachement lentes et les soirées cinéma impliquaient une exploration périlleuse des rayons du vidéoclub.

    Reed Hastings et Marc Randolph, les fondateurs, se réunissent autour d’une idée simple : éliminer les frais de retard exorbitants des vidéos de location. Ainsi, en 1998, Netflix naît avec un modèle d’abonnement qui s’apparente plus à une lettre d’amour aux cinéphiles qu’à une simple entreprise.

    Le défi du DVD de Netflix

    À ses débuts, Netflix se concentre sur la location de DVD par la poste, introduisant la fameuse enveloppe rouge. Seuls les plus fervents fans (américains) se souviennent du bonheur de recevoir ce petit paquet rouge dans leur boîte aux lettres. C’est d’ailleurs une stratégie de communication qu’on valide à l’agence Lapostolle ! Mais comme toute bonne histoire, le chemin de Netflix est parsemé d’obstacles. Les vidéoclubs tremblent, mais le petit Netflix persiste.

    Le tournant du streaming

    Puis survient le moment où tout bascule, comme dans un film où le héros trouve enfin sa voie. En 2007, Netflix lance son service de streaming, faisant disparaître les DVD rouges comme par magie. Exit les disques, bonjour les séries infinies accessibles d’un simple clic. Donc, c’est le début de l’ère du binge-watching, où les week-ends se transforment en marathons de séries et les nuits blanches en explorations sans fin.

    Netflix-Agence-Lapostolle

    Des originaux Netflix qui font mouche

    Netflix ne s’arrête pas là. Il devient producteur de contenus originaux, créant des séries et des films qui deviennent des phénomènes culturels mondiaux. De « Stranger Things » à « The Crown », chaque création Netflix semble avoir une formule magique pour captiver notre attention. D’ailleurs, à l’agence, on a adoré la série Lupin avec Omar Sy. Et vous ? 

    Un futur qui ressemble à une toile de cinéma

    Pour conclure cet article, aujourd’hui, la plateforme fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Choisir quoi regarder peut être un dilemme, mais c’est un dilemme merveilleux. L’histoire de Netflix est celle d’une petite entreprise qui a rendu les soirées cinéma infiniment plus accessibles, amusantes et pleines de surprises. Ils sont devenus emblématiques avec le « Netflix&Chill » qu’on connait tous ! 

    Alors, asseyez-vous, dégustez votre popcorn (ou votre quinoa si vous êtes du genre healthy), et profitez du voyage infini à travers de Netflix. Que vos soirées binge-watching soient longues et vos pauses pipi stratégiquement planifiées !

    🍿📺✨

    Adrian Lamo, le hacker controversé

    Tout d’abord, Adrian Lamo est un nom qui ne vous est peut-être pas familier, mais ses actes ont secoué l’industrie informatique. Et pas qu’un peu ! Adrian Lamo a acquis sa notoriété en piratant de grandes entreprises telles que Yahoo!, Microsoft et The New York Times. En outre, il a été directement impliqué dans l’affaire WikiLeaks en 2010.

    Dans cet article, nous examinerons la vie et les exploits d’Adrian Lamo, et sa place dans l’histoire du piratage informatique.

    Adrian Lamo, le hacker controversé

    Les débuts d’Adrian Lamo dans le piratage informatique

    Pour commencer, il est né le 20 février 1981 à Boston dans le Massachusetts. Dès son plus jeune âge, il a montré un grand intérêt pour la technologie. Ce qui l’a poussé à devenir un hacker. Il a commencé par pirater des réseaux d’universités et de grandes entreprises. Adrian Lamo a également acquis une certaine notoriété pour avoir piraté les réseaux informatiques de plusieurs sociétés de médias.

    Les exploits de piratage les plus connus d’Adrian Lamo

    Comme précédemment mentionné, le hacker américain a piraté plusieurs grandes entreprises telles que Yahoo!, Microsoft et The New York Times. De plus, il a joué un rôle clé dans l’affaire WikiLeaks en 2010, en aidant le gouvernement américain à identifier le lanceur d’alerte, Bradley Manning. Alors, le pirate informatique controversé a également été impliqué dans des actes de vandalisme informatique, ce qui a finalement conduit à son arrestation et à sa condamnation.

    Son impact sur l’industrie informatique

    Les exploits du hacker ont eu un impact significatif sur l’industrie informatique. Son piratage a exposé les vulnérabilités de la sécurité informatique de grandes entreprises, ce qui a poussé ces entreprises à améliorer leurs systèmes de sécurité. Il a également mis en lumière les risques de la divulgation d’informations confidentielles, ce qui a conduit à une prise de conscience accrue de la sécurité des données.

    La controverse entourant Adrian Lamo

    Certains le considèrent comme un héros de l’industrie informatique pour avoir exposé les failles de sécurité de grandes entreprises. Cependant, il reste un personnage controversé dans ce domaine. D’autres le considèrent comme un traître. Pour avoir aidé le gouvernement américain à identifier Bradley Manning et pour avoir collaboré avec les autorités.

    Il restera dans l’histoire de l’industrie informatique comme un hacker controversé. Son piratage a exposé les vulnérabilités des systèmes informatiques des grandes entreprises. Ce qui a conduit à une amélioration de la sécurité des données. Cependant, sa collaboration avec les autorités a soulevé des questions sur les limites de la liberté d’expression et de la confidentialité de l’information. En fin de compte, l’histoire d’Adrian Lamo est un rappel de l’importance de la sécurité des données et de l’éthique dans le domaine de la technologie.

    Tim Berners Lee : on peut lui dire merci

    Pour commencer, sachez que l’invention de Tim Berners Lee vous la connaissez très bien. Vous l’utilisez tous les jours et c’est tout simplement : le Web.

    Effectivement, elle compte parmi les inventions les plus importantes du 20e siècle. Le Web a révolutionné le monde de l’information et de la technologie. Il a de plus ouvert plusieurs nouvelles voies, de nouveaux métiers et plus encore.

    En premier lieu, son objectif était d’établir un outil à l’aide duquel les scientifiques pourraient partager facilement les données de leurs expériences.

    Un enfant déjà passionné

    Timothy Berners Lee est né à Londres, en Angleterre le 8 juin 1955. Ses deux parents ont travaillé sur le premier ordinateur commercial, le Ferranti Mark I. À cette époque, les ordinateurs fascinaient déjà Tim.

    D’ailleurs, il va étudier la physique à l’université d’Oxford de 1973 à 1976. Il profite alors de ces années pour fabriquer son premier ordinateur à partir d’un microprocesseur Motorola 6800.

    La carrière prodigieuse de Tim Berners Lee

    Puis, à la fin des années 1970, il a commencé à être consultant indépendant et a travaillé pour de nombreuses entreprises, dont le CERN où il a été ingénieur logiciel consultant de juin à décembre 1980.

    En effet, au CERN, il a écrit un programme appelé «Inquire» pour son usage personnel. Il s’agissait d’un simple programme hypertexte qui a créé les bases conceptuelles du développement du web.

    Ensuite, en 1989, il a rédigé une proposition pour un système de communication plus efficace au sein de l’organisation.

    Le tout premier site Web au monde, Info.cern.ch, a été construit au CERN et mis en ligne le 6 août 1991. Le site fournissait alors des informations sur ce qu’était le World Wide Web et comment il pouvait être utilisé pour le partage d’informations.

    Tim Berners Lee

    Le World Wide Web, c’est quoi ?

    Tout d’abord, Internet est un immense réseau d’ordinateurs connectés entre eux. Cependant, c’est le World Wide Web qui nous permet d’accéder facilement aux informations en nous les affichant de façon plus ludique.

    De plus, le World Wide Web a permis à tout le monde d’avoir accès à Internet. Il connectait le monde afin qu’il soit plus facile de communiquer, d’obtenir des informations et de les échanger.

    Les récompenses de Tim Berners Lee

    • Il a reçu le prix du système logiciel de l’Association for Computing Machinery (ACM) en 1995.
    • Nommé parmi les 100 personnalités les plus importantes du 20e siècle par le Time Magazine en 1999.
    • Nommé Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique (KBE) lors des honneurs du Nouvel An « pour services rendus au développement mondial d’Internet » en 2004.
    • En 2013, il est devenu l’un des cinq pionniers d’Internet et du Web à recevoir le premier prix Reine Elizabeth pour l’ingénierie.

    Notre prochain article parlera de Vinton G. Cerf, l’inventeur d’Internet.

    Vinton Cerf : le fondateur d’Internet

    Pour commencer, Vinton Cerf est un informaticien et ingénieur américain connu pour être l’un des « pères de l’Internet ». En collaboration avec Robert Kahn, Cerf a développé le protocole de transmission de données TCP/IP. Qui est à la base de la communication sur Internet.

    Vinton G Cerf

    Le parcours de Vinton Cerf

    De plus, Cerf est né en 1943 à New Haven, dans le Connecticut. Il a étudié l’informatique et la philosophie à l’Université Stanford, où il a obtenu son bachelor en 1965. Après avoir obtenu son doctorat en informatique à l’Université UCLA en 1972. Il a rejoint l’agence de recherche en défense ARPA, où il a travaillé sur le développement de l’Internet.

    Aussi, en 1973, Cerf et Kahn ont commencé à travailler sur le développement de TCP/IP. Qui est devenu le protocole de communication standard sur Internet. Leur travail a permis de créer une infrastructure de communication capable de relier des ordinateurs situés dans des réseaux différents. Permettant ainsi la création de ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom d’Internet.

    La vie bien chargé de Vinton Cerf

    Ensuite, Cerf a continué à travailler sur le développement et l’amélioration de l’Internet. En 2005, il est nommé vice-président et chief Internet evangelist pour Google. Où il a travaillé sur l’expansion de l’accès à Internet dans le monde entier.

    Deuxièmement, en plus de son travail sur l’Internet, Cerf s’implique dans de nombreux projets et initiatives liés à l’informatique ou à la technologie.

    Mais aussi, il a été membre de nombreuses organisations et comités de direction, notamment l’Internet Society, le Computer Science and Telecommunications Board et le Advanced Research Projects Agency.

    D’ailleurs, Cerf a reçu de nombreux prix et distinctions pour son travail, y compris le National Medal of Technology, le Presidential Medal of Freedom et le Prix Turing. En 2004, il a été élu Fellow de l’Institut national d’arts et de sciences, et en 2017, il a été intronisé au National Inventors Hall of Fame.

    Vous ne le savez sûrement pas

    En résumé, Vint Cerf est un informaticien et ingénieur de renom connu pour avoir contribué de manière significative au développement de l’Internet. Sa collaboration avec Robert Kahn a permis la création d’un protocole de communication standard qui a joué un rôle crucial dans la création de l’Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui.

    Vous pouvez découvrir notre article sur le fondateur du web, Tim Berners Lee.

    Le premier achat en ligne va vous surprendre

    À sa naissance, Internet ne nous permettait pas encore de réaliser nos achats en ligne. Aujourd’hui commander des articles sur des sites d’e-commerces est un mécanisme bien ancré dans notre vie quotidienne. Mais saviez-vous qu’il y a une rumeur, voire même une légende existante autour du tout premier article acheté en ligne. À votre avis, de quoi s’agit-il ? 

    Achat en ligne

    Cet achat en ligne là, vous ne l’avez pas vu venir…

    Beaucoup croient que le premier achat en ligne fut du cannabis. Effectivement, la « légende » voudrait qu’en 1971, des étudiants de l’université de Stanford aient acheté de la marijuana à des étudiants du MIT. Cependant, il faut savoir que les deux parties ont surtout communiqué, mais ils n’ont pas réalisé la transaction. Ils ont donc fixé un lieu de rendez-vous afin de payer le tout. Nous ne pouvons pas tellement parler d’achat sur internet. 

    Oui mais non

    Certains pensent que le premier achat d’internet viendrait d’une Britannique, à l’époque âgée de 74 ans, qui, en 1984, aurait utilisé une technologie appelée Vidéotex (une télévision connectée à une ligne téléphonique) pour simplement faire ses courses. 

    Mais ce n’était pas vraiment de l’e-commerce puisque le Vidéotex n’a servi qu’à passer une commande que l’on aurait très bien pu passer par téléphone. Les courses ne furent payées, en liquide, qu’au moment où elles ont été livrées. 

    Nous y sommes !

    C’est en 1994 que le tout premier achat en e-commerce aurait eu lieu, juste après la création du web et plus exactement au mois d’août. 

    Un Américain du nom de Dan Kohn avait lancé un site web appelé Net Market et sa première vente fut un CD de Sting (pour être tout à fait précis, il s’agissait de l’album Ten Summoner’s Tales). 

    L’album coûtait environ 13 dollars, le paiement s’est fait en ligne, via un moyen sécurisé.

    Par la suite, en 1994, la compagnie Pizza Hut a aussi commencé à vendre leurs produits en ligne. C’est pourquoi, on croit parfois que la première chose vraiment vendue sur internet fut une pizza.

    Les VPN : concrètement c’est quoi ?

    Vous avez certainement déjà du entendre parler des VPN, sans savoir réellement en quoi ça consiste réellement. 

    Je suppose même que l’un de votre oncle vous en a déjà parlé en vous disant à quel point ils sont révolutionnaires autour du barbecue familial annuel. Il a aussi surement dû vous répéter qu’il fallait que vous en preniez un.  Mais qu’est-ce que ça veut dire « prendre un VPN » et qu’est-ce que c’est les V P N, en vrai ?

    VPN

    En bref

    Commençons par le commencement, ces 3 petites lettres veulent dire Virtual Private Network, oui vous vous en doutez ça vient de l’anglais, tout vient toujours de l’anglais, mais en français ça veut simplement dire réseau virtuel privé.

    À l’origine ils sont utilisés dans les entreprises. Par exemple, si un employé travaille depuis chez lui, mais qu’il doit accéder au réseau local de l’entreprise. Pour des raisons de sécurités évidentes, le réseau local est inaccessible depuis internet. Mais l’employé qui travaille de chez lui doit s’y connecter. Utiliser un VPN permet de connecter l’ordinateur du domicile de façon sécurisée au réseau de la société. 

    Bien que sa définition puisse paraitre complexe, en vérité c’est un outil très simple d’accès.

    Cela signifie en bref que votre fournisseur d’accès Internet ne peut pas connaître les sites Web que vous visitez ni les données que vous envoyez et recevez en ligne. 

    Voyez le VPN comme un filtre qui transforme toutes vos données de sorte qu’elles ne soient pas exploitables.

    Ce logiciel peut aussi prendre forme comme application. 

    En effet, il peut très bien s’installer sur une tablette, console, TV connectée ou encore un smartphone (IOS ou Android). 

    En France, ce sont environ un tiers des internautes qui utilisent en un.

    Les avantages des VPN

    Concrètement, quelles sont les principaux avantages et surtout que peut-on faire avec ? 

    • Devenir presque anonyme lors de ses navigations sur Internet. 
    • Lever les restrictions géographiques de certains sites.
    • Profiter du téléchargement. 
    • Se protéger des cyberattaques. 
    • Faire des économies sur certains loisirs (abonnements, billets d’avion, location de voitures…)
    • Accéder à des contenus restreints et débloquer les catalogues de SVOD étrangers.

    Ce n’est qu’une liste non exhaustive puisque vous vous en douterez les avantages d’un VPN sont nombreux.

    Les inconvénients des VPN

    Là où il y a des avantages, il y a aussi des inconvénients. Les VPN en ont aussi. Bien que la liste soit courte, il est important de les connaitre avant de songer souscrire à un VPN.

    • Ralentir la connexion Internet.
    • Le prix de l’abonnement.
    • Les VPN sont interdits et bannis dans certains pays.

    Pour conclure

    Maintenant que vous nous avons le fonctionnement, les forces mais aussi les faiblesses d’un VPN.

    C’est désormais à vous de peser le pour et le contre avant de vous engager. 

    Ethan Zuckerman, vous détestez son invention

    Ethan Zuckerman et les pop-up

    Ethan zuckerman pop up

    Pour commencer, quoi de plus horripilant que des dizaines de pages pub qui apparaissent durant votre navigation en ligne ? Ces publicités se superposent les unes sur les autres.

    Nous nous retrouvons envahi en moins de 30 secondes ! Véritables plaies d’Internet, qui peuvent disparaître en un clic (encore faut-il avoir de la chance)

    Donc, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que rien n’est plus insupportable que ceci ! 

    Le péché originel du web

    De plus, on appelle ce fléau des pop-up et oui, tout le monde les déteste, même Ethan qui en est pourtant l’inventeur. 

    Avant de vous énerver sachez qu’il a présenté ses excuses, alors on le pardonne. Ou pas…

    En effet, c’est lors d’une tribune publiée sur le site américain The Atlantic, que Ethan Zuckerman présente ses excuses aux internautes pour l’invention de ces fenêtres publicitaires qui s’ouvrent par-dessus les autres lors de visites de sites.

    Par ailleurs, il dira même « Il est clair aujourd’hui que ce que nous avons créé était un fiasco ». 

    Il précise qu’en inventant les pop-up, ses intentions étaient bonnes, mais que la façon dont ils ont été utilisés ne l’est pas. 

    « Laissez-moi vous rappeler que ce que nous voulions faire était quelque chose de courageux et noble. (…) J’ai écrit le code pour lancer la fenêtre et diffuser une publicité dedans. Nos intentions étaient bonnes », affirme Ethan Zuckerman.

    Mais en réalité, l’informaticien explique qu’il a inventé le pop-up quand « une importante entreprise automobile s’était inquiétée après l’achat d’une bannière publicitaire sur une page internet pornographique ». 

    L’objectif était donc de cacher la bannière de la société avec le fameux pop-up. 

    Vous l’aurez compris, aujourd’hui Ethan Zuckerman regrette son invention. Pour lui la solution serait que les gens paient « pour les services qu’ils aiment ».

    Margaret Hamilton : Le visage à l’origine des premiers pas de l’homme sur la Lune.

    « C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité » …

    Pour commencer, lorsqu’on vous dit Neil Armstrong ou encore Apollo 11, ça vous parle forcément, nous n’avons aucun de doute là-dessus.

    Pour autant, si je vous dis Margaret Hamilton, ça ne vous dira surement pas grand-chose. Cependant, si l’Homme a pu accomplir l’un des plus grands exploits : marcher sur la Lune, c’est grâce à ce génie et à ses prouesses.

    Margaret Hamilton
    Margaret Hamilton

    Le parcours de Margaret Hamilton

    Elle réalise des études de mathématiques et obtient sa licence à 21 ans. 

    Margaret rejoint le fameux MIT en 1960, pour travailler sur un projet secret de la Défense Américaine.

    C’est en 1963, qu’elle travaille sur les logiciels embarqués des navettes de la NASA. Ces logiciels permettront à la mission Apollo 11 d’être un véritable succès historique.

    Sur cette photo emblématique, la savante est devant l’intégralité du code du programme gérant l’ordinateur de la mission. Ecrit par elle et son équipe à la main.

    Son exploit 

    Elle mit en place un système de priorisation des taches, qui fut vital pour la mission Apollo 11. 

    Car, tenez-vous prêt, 3 minutes seulement avant que le module atteigne la surface de la Lune, des alarmes répétées se déclenchent. Afin de signaler une saturation de l’ordinateur de bord. De plus, l’ordinateur de navigation et celui de pilotage se transmettaient des ordres complètement contradictoires. Son système a permis aux ordinateurs de ne pas perdre la tête et ainsi de réussir l’alunissage.

    C’est donc, grâce à son système de priorisation des tâches, que la mission fut un succès.

    Pourtant,  peu reconnue

    Dans une Amérique conservatrice des années 60, Margaret sort du stéréotype de la femme qui se résume à élever les enfants et s’occuper du foyer.

    Pourtant, elle n’hésitait pas à emmener sa fille de 4 ans dans les laboratoires du MIT.

    Bien qu’elle aimait l’esprit d’équipe qui régnait dans les couloirs du MIT, Margaret a dû faire face au sexisme normalisé de l’époque. (Oui, nous aussi ça nous révolte.)

    De ce fait, elle n’est que très peu mise en avant et très peu féliciter. 

    De plus, c’est à l’âge de 80 ans qu’elle recevra la médaille présidentielle de la liberté de la part de Barack Obama lui-même.

    C’est pourquoi, nous mettons aujourd’hui à l’honneur ce génie de l’informatique, véritable pionnière de la technologie.