Archive mensuelle | mars 2019

Evitez les sites internet en HTTP !

Le HTTP (HyperText Transfer Protocol) ne vous dit peut-être rien, pourtant vous le voyez tous les jours ! C’est ce qui débute chaque adresse internet : http://www…. Le « www » quant à lui désigne le World Wide Web.

Le HTTP est pratique mais…

Evitez les sites internet en HTTP !

Pour faire simple, c’est un protocole de communication qui vous permet d’afficher des pages internet sur votre ordinateur. En allant chercher les données sur un espace distant. Cependant, il n’est en aucun cas sécurisé. Vous envoyez une information via un formulaire de contact, le site internet le reçoit en brut, sans cryptage.

Le HTTP date du début des années 1990, alors que le World Wide Web n’était encore qu’en phase de test. Le but étant de créer un système de communication pratique et rapidement, la sécurité n’était pas la priorité.

Cependant, internet a vite pris une place importante et l’arrivée des sites de vente en ligne a changé la donne. Il n’était plus permis de transférer des informations comme des numéros de carte de crédit sans cryptage.

L’arrivée du HTTPS et le cryptage des données

Le HTTPS (S pour Secured ou Sécurisé) utilise un chiffrement (SSL ou TLS) qui permet de ne pas envoyer vos données telles quelles. Imaginez si quand vous payez sur un site e-commerce, votre numéro de carte de crédit arrive complet sans filtre sur la boîte e-mail du vendeur… Ceci ne serait pas du tout sécurisé !

Le HTTPS permet de crypter toute donnée envoyée.

Comment cela fonctionne concrètement ?

Imaginez que vous vous appelez « Pierre » et que vous remplissez un formulaire en ligne. Vous écrivez « Pierre » dans la zone « Prénom ». Vous cliquez pour envoyer le formulaire. Ici vous avez deux cas :

  • En HTTP, vos données partent et naviguent sur internet librement. Elles arrivent sur la base de données du site internet. Dans la colonne « Prénom », il sera affiché « Pierre ». Un humain peut aller lire ces données librement, avec votre nom, téléphone, adresse…
  • En HTTPS, vos données partent, mais se retrouvent cryptées. Au moment où vous cliquez sur « Envoyer », votre prénom devient une succession de lettres et chiffres incompréhensible du genre « khe41oei12sq124qdc ». La base de données du site internet stockera vos données de la même façon. Un humain ne peut donc pas lire ces données. Seul des programmes sophistiqués, sécurisés et possédant la clef de décryptage le peuvent. Clef qui change très régulièrement.

Ce cryptage est maintenant obligatoire pour tout site possédant au moins un formulaire de contact (depuis la mise en vigueur du RGPD en mai 2018). Les amendes peuvent aller jusque 4% du Chiffre d’Affaires.

Les autres avantages du https

En plus de sécuriser vos données, le HTTPS possède d’autres avantages notamment en expérience utilisateur et en référencement.

Tout d’abord, les navigateurs internet affichent plus nettement une différence entre HTTP et HTTPS.

  • Tout en haut à gauche, vous pouvez voir un cadenas fermé (qui peut être gris ou vert). Cela signifie que vos données sont sécurisées, vous êtes en HTTPS.
  • Sinon, vous verrez un cadenas rouge ouvert, voir un message « non sécurisé » en rouge. Cela signifie que vos données ne sont pas sécurisées, vous êtes en HTTP.

Cela repousse maintenant souvent les visiteurs en arrivant sur un site internet, s’il voient un message « non sécurisé » en rouge.

Google favorisant les bonnes expériences utilisateurs, l’autre intérêt du HTTPS est un meilleur référencement. Google favorisant alors la sécurité, il pénalisera tout site utilisant encore ce protocole non-sécurisé, dans les résultats de recherche.

Google Maps AR : la navigation en réalité augmentée

Google Maps est passé, en quelques années, d’un simple service de cartographie à une vraie solution de navigation gratuite. Une solution alternative aux GPS classiques qui est tout le temps à jours et suit le trafic en temps réel.

Depuis 2007, Google Street View permet de visualiser un panorama à 360° un lieu ou une rue. Cependant Google vient encore de franchir un cap, en intégrant la réalité augmentée dans son application Maps : Google Maps AR. Il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité visant à faciliter la navigation avec une intégration de la réalité augmenté. Accessible à l’aide d’un simple bouton.

Le Visual Positioning System

Ce nouveau système de Google Maps AR (réalité augmentée) à un nom : le Visual Positioning System, ou VPS. Cette interface permet à un piéton de suivre son trajet comme dans un jeu vidéo. Cependant, il n’est recommandé que pour des trajets courts (afin bien entendu d’éviter les accidents).

Comme en mode navigation classique, l’application se sert du GPS pour géolocaliser l’utilisateur tandis que la caméra du smartphone et les données Street View vont permettre de définir l’emplacement exact.

Google Maps AR : la navigation en réalité augmentée

L’interface, comme le montre l’image se divise en deux parties. Une première représente le plan de navigation GPS classique et le second affiche l’environnement réel filmé à travers la caméra du téléphone.

En fonction des déambulations de l’utilisateur, l’application ajoute des indicateurs virtuels pour fournir des informations sur le suivi du parcours. Des flèches indiquent alors la bonne direction, les noms des rues s’affichent au fil du chemin, les noms des magasins, les noms des lieux… et un compteur égraine le temps de trajet restant.

Ok, mais ça arrive quand ?

Actuellement en version bêta, notamment pour les guides touristiques, l’application devrait être accessible mi-2019 pour le grand public.

L’accueil de ceux qui ont le privilège de tester la fonctionnalité est assez positive. « C’est comme si Google Maps avait dessiné des panneaux pour m’orienter dans la ville mais que personne d’autre ne pouvait les voir ». Cette fonctionnalité comporte quand même quelques défauts comme le fait de devoir garder son téléphone pointé devant soi en permanence.

A ce problème de sécurité s’ajoute la consommation de batterie et de données mobile pour une telle interface gourmande.

La CNIL lance une formation RGPD en ligne gratuite

La CNIL annonce le lancement d’une formation en ligne : « L’atelier RGPD ». Une formation gratuite et accessible à tous pour mieux comprendre et être opérationnel sur le Règlement Général sur la Protection des Données.

Une formation pour professionnels et curieux

L’atelier RGPD vous forme en détail sur chaque aspect du RGPD. Afin de comprendre les lois et les enjeux pour débuter efficacement la mise en conformité de son organisme. La formation s’adresse aussi bien aux Délégués à la Protection des Données, qu’aux futurs délégués, professionnels disposant d’un profil technique ou juridique (ou encore de simples curieux).

Élaboré par des experts et juristes de la CNIL, ce MOOC se compose de quatre modules. Il faudra environ cinq heures pour tous les parcourir. Des vidéos, textes, illustrations… composent chaque module, afin de mieux appréhender les enjeux. Une évaluation est ensuite accessible à la fin de la formation.

Le programme du MOOC

Les différents modules de l’atelier RGPD abordent de manière exhaustive les enjeux du traitement des données personnelles. Voici le programme :

  • Premier module : le RGPD et ses notions clés
  • Deuxième module : les principes de la protection des données
  • Troisième module : les responsabilités des acteurs
  • Quatrième module : le DPO et les outils de la conformité
La CNIL lance une formation RGPD en ligne gratuite

En fin de cursus, le MOOC délivre une attestation de suivi, mais il ne s’agit pas d’une formation diplômante ou certifiante. Cette formation est accessible gratuitement jusque septembre 2021, mais elle sera régulièrement mise à jour en fonction des évolutions du RGPD.

Besoin de plus d’informations concernant le Règlement Général sur la Protection des Données ? Ou bien encore d’informations concernant la sécurité sur internet ? N’hésitez pas à nous contacter.

Ces femmes qui ont changé l’informatique

Depuis les années 80 et l’apparition des ordinateurs familiaux, l’informatique est vu comme un outil purement masculin. L’image véhiculée par les films, les séries, les romans… présente l’informaticien comme un homme geek, taciturne et solitaire. Pourtant des femmes qui ont changé l’informatique, il en existe !

Femme qui ont changé l'informatique

Ceci est notamment visible lorsque l’on remonte à la base du modèle informatique et de la programmation.


Ada Lovelace (1815 – 1852) et les bases de la logique informatique

Fille du poète Lord Byron, Ada Lovelace s’est dirigée vers les mathématiques grâce à sa mère. A 17 ans, elle rencontre le mathématicien Charles Babbage qui tente alors de créer la première machine à calcul. Ada voyant le potentiel d’une telle machine, commence à s’y intéresser.

Elle rédige alors plusieurs notes décrivant une logique, des calculs, des algorithmes… Décrivant le fonctionnement de la machine, les étapes à réaliser, le mouvement des rouages…

Trop en avance sur son époque (plus d’un siècle) cette machine à calcul ne verra jamais le jour. Cependant, ses travaux permettront la création de la première machine analytique et donc des ordinateurs que nous connaissons.


Grace Hopper (1906 – 1992) et la programmation pour tous

Membre de la Marine américaine, pendant la Seconde Guerre Mondiale, Grace Hopper est affectée au développement de l’ordinateur « Harvard Mark I ». Elle fait alors partie du groupe très restreint, de trois personnes, devant apprendre à le programmer.

Après la guerre, elle quitte l’armée pour devenir employée au développement informatique d’Harvard. A ce moment, la programmation n’est qu’une succession de chiffres très complexe. En cause, le langage binaire, seul langage compréhensible par les ordinateurs.

Grace a alors l’idée de développer un langage proche de l’anglais qui sera ensuite traduit par la machine. Le Fortran et le COBOL (avec l’aide de Jean E. Sammet, une autre femme) apparaissent alors et sont toujours utilisés de nos jours. Ceci facilite alors grandement le développement informatique.


Karen Spärck Jones (1935 – 2007) pionnière de l’intelligence artificielle

En 1964, Karen Spärck Jones publie un article sur la « Classification de la Synonymie Sémantique ». Toujours considéré comme document fondamental dans ce domaine. Elle étudie l’occurrence des mots dans un texte, afin d’en identifier rapidement le contenu. Ceci afin de développer une méthode permettant aux machines de comprendre notre langage (cheminement inverse et novateur) et d’évoluer seules.

L’impact de ses travaux peut se voir dans la culture populaire (Terminator, Matrix…) mais aussi dans notre quotidien. Ce système est la base même du moteur de recherche Google.

Sa devise ? « L’informatique est trop importante pour être laissée aux hommes ».


Margaret Heafield Hamilton (1936 – ) du MIT à la Lune

Parmi les femmes qui ont changé l’informatique, Margaret Hamilton est une star !

Diplômée en Mathématiques, Margaret Heafield Hamilton intègre le MIT en 1960. Elle développe alors des programmes informatiques de prévision météorologique. Elle travaille ensuite sur un programme de détection d’avions pour l’armée américaine.

Remarquez que nous parlons toujours de « programme » à cette époque. Ceci étant, sans entrer dans les détails, un système permettant de faire calculer à une machine des résultats complexes. La machine réalise les actions dans un ordre chronologique pré-établi. Bien que ceci soit exceptionnel et un gain de temps, nous sommes encore loin de ce que permet l’informatique.

A partir de 1963, elle intègre les missions « Apollo » de la NASA. Elle a comme tâche de créer des programmes informatique pour prendre en charge la navigation et l’alunissage. Elle mit au point un système permettant aux programmes de travailler ensemble avec un système de priorités.

Au moment de l’alunissage de la mission « Apollo 11 », toutes les alarmes informatique se déclenchent. Trop d’informations saturent l’ordinateur principal (dû à une erreur de radar qui le surcharge de données). L’ordinateur chargé de contrôler « Apollo 11 » se met en veille. C’est la catastrophe…

Le système de Margaret prend alors le dessus. En plus de donner un ordre de priorités aux programmes, celui-ci permet d’interrompre les moins importants aux profits des plus urgents (sauver l’équipage > sauver la navette > …). Tout en comprenant ce qui peut être dû à une erreur humaine ou matérielle. Le système comprend alors que le radar ne fonctionne pas correctement, l’éteint et continue les manœuvres d’atterrissage. « Apollo 11 » réussit alors son alunissage sans encombre.

Ce système permet maintenant la réalisation de logiciel (Word, Excel, votre navigateur internet, votre jeu vidéo favori…).


Marissa Mayer (1975 – ) et la page internet la plus connue au monde

Plus de quatorze entreprises prestigieuses contactent Marissa Mayer à sa sortie d’université, en 1999. Cependant, elle décide de répondre à une annonce s’intitulant « Travailler chez Google ? ». Elle devient alors la première femme à travailler chez Google.

Son apport le plus connu au célèbre moteur de recherche est cette page d’accueil minimaliste, mais efficace.

Son travail au sein de Google ne s’arrête pas là. Elle est à l’origine des innovations de : Actualités, Google Lab, Google Desktop, Groupes… mais surtout de Google Maps et… Gmail !

L’idée d’implanter la barre de recherche Google dans les navigateurs web, c’est aussi elle !

Elle a entretenu une relation avec Larry Page, cofondateur du groupe, qui l’écarte du comité opérationnel en 2011.

Marissa Mayer devient alors PDG de Yahoo, relève l’action du groupe et le sort de la faillite. Elle démissionne en 2017 pour créer un incubateur de start-up.


Cette liste reste non-exhaustive et les femmes qui ont changé l’informatique ne manquent pas. Comme Mary Allen Wilkes, première personne à posséder un ordinateur personnel (conçu par elle-même). Ou encore Susan Kare, créatrice des premières icônes…

Entreprendre au Féminin – 2019

Entreprendre au féminin

Entreprendre au Féminin est un sommet qui se déroule du 8 au 16 mars 2019. Durant cette période, les intervenants aborderont trois grands thèmes : Business, Bien-être et Famille.

En effet, ce seront trois conférences qui auront lieu par jour (à 12h30, 18h00 et 21h00). Pour y avoir accès rien de plus facile !

En effet il suffit de vous inscrire sur le site d’Entreprendre au Féminin.

Ce sommet est accessible en ligne et gratuitement. Il est organisé par Madame Morgane Février, déjà à l’initiative de plusieurs mouvements de femmes entrepreneures.

Pourquoi un sommet pour « entreprendre au féminin »?

Les principales raisons pour lesquels ce sommet a été crée sont au nombre de cinq. Il s’agit en effet de : rassembler, connecter, découvrir, apprendre et partager.

Tout d’abord Rassembler, car les femmes qui exercent des professions indépendantes sont souvent seules et il s’agit là de les réunir. Comme on dit : « l’union fait la force » !

Ensuite : Connecter. En exploitant les talents de chacun, permettre de créer une connexion qui, d’abord virtuelle, pourra déboucher sur quelque chose de concret.

Après : Découvrir. Découvrir les nouvelles façons de faire des femmes dans leur travail, dues, à l’évolution de leur métier.

Mais aussi Apprendre. Notamment grâce à internet, il est important de se former continuellement et d’acquérir de nouvelles connaissances.

Et enfin Partager. Partager son expérience, son histoire sa façon de faire avec la communauté. Profiter des expériences de chacune sans avoir peur du jugement et se sentir comprise et soutenue.

Ainsi les intervenantes aborderont plusieurs thèmes comme : « Comment concilier sa vie de maman et d’indépendante ». « Réussir dans l’entrepreneuriat en cultivant son bonheur »…

Si vous ne pouvez pas regarder une intervention pas de panique ! En effet, vous disposez d’un replay de 48h pour revoir votre conférence.

Les femmes entrepreneures sont donc la cible principale de ce sommet. On attend pas moins de 10 000 femmes entrepreneures ! Mais ces messieurs sont aussi les bienvenus.