Archive mensuelle | novembre 2018

Qu’est-ce que le « Growth Hacking » ?

Littéralement, le « Growth Hacking » signifie « piratage de croissance », cependant cela n’a rien à voir avec des techniques de malversation. Au contraire, il fait partie du marketing moderne en allant beaucoup plus loin. En rejetant la prospection agressive du marketing, il cherche à plaire aux clients avant de rechercher le bénéfice.

Pourquoi un nom mi-marketing mi-technique ?

En 2010, son créateur, Sean Ellis, souhaitait mettre à profit ses compétences en informatique au service du marketing. Un bon « Growth Hacker » doit alors être compétent dans plusieurs domaines :

  • le marketing, qui reste la base du concept
  • en analyse de données
  • en SEO (Search Engine Optimization) pour être au courant des nouveautés sur le référencement
  • en culture web, afin d’être à jour sur les nouveautés
  • en développement pour mettre au point de nouvelles fonctionnalités
  • mais aussi en psychologie sociale, en anthropologie… pour certains, afin de s’intéresser aux attentes et aux habitudes du public

Le « Growth Hacking » est donc un ensemble de plusieurs techniques issues de différents univers, afin de mieux s’adapter à l’évolution d’internet.

En détail, ça consiste en quoi ?

Le « Growth Hacking » tourne autour d’un système de tunnel : la matrice AARRR. Celle-ci se décompose en 5 étapes :

  • l’Acquisition, cette étape est la même qu’en marketing traditionnel. Vous recherchez à avoir des visiteurs sur votre site. Le marketing s’en occupe et met en place des méthodes pour améliorer vos performances. La première page que vos visiteurs voit est donc primordiale. Si elle ne possède pas les éléments attendus (informations, contact…) vos visiteurs repartiront.
  • l’Activation, à partir de cette étape nous ne rentrons plus dans le domaine du marketing, qui se contente d’amener des clients sur votre site. Maintenant, nous cherchons à le faire participer et à rester. C’est pourquoi il est primordial d’appeler votre visiteur à l’action, en le faisant cliquer sur un lien de contact, découvrir une offre, s’inscrire à une newsletter…
  • la Rétention, votre visiteur a aimé votre site, il a même réalisé une action (ou plusieurs sur votre site). C’est maintenant à vous de lui montrer que vous l’aimez en lui proposant des mises à jours, des articles réguliers, des offres promotionnelles, organiser des événements…
  • le Revenu, votre visiteur se plaît sur votre site, il s’y sent bien. Il devient client en effectuant un achat.
  • le Referral, vos clients deviennent maintenant vos ambassadeurs. Ils ont l’habitude de venir sur votre site, voir faire des achats, ils vous font confiance. Leur parole sur les réseaux sociaux est un signe de qualité pour leurs amis, qui passent alors en étape d’Acquisition.

Aucune de ces étapes ne doit être mise de côté, chacune est indispensable à la suivante.

C’est bien sympa d’expliquer tout ça, mais cela fonctionne ?

Voici quelques exemples connus, vous pouvez vous en inspirer pour lancer une entreprise (ils ont tous commencé avec peu de budget) :

  • Youtube a permis aux vidéastes d’insérer leurs vidéos sur leurs propres sites ou blogs. La popularité de Youtube a démarré tout de suite en flèche.
  • Spotify partageait sur Facebook la musique que vous écoutiez (avec un lien vers leur site bien entendu). Vos amis étaient alors invités à faire de même.
  • DropBox offrait gratuitement de l’espace de stockage en invitant vos amis à créer un compte.
  • Hotmail qui plaçait comme signature « PS : I love you. Get your free E-mail at Hotmail ». Technique simple mais diablement efficace, Apple a réutilisé la même technique avec l’Iphone.
  • Twitter, donc les inscriptions ne décollait pas, a eu l’idée de proposer des personnes à suivre dès la fin de l’inscription. Faisant ainsi vivre votre fil d’actualité.

Ils ne vous restent plus qu’à vous lancer !

Google Maps

Google Maps est un service cartographique en ligne créé par Google. Lancé aux États-Unis en 2004, il arrive en France en 2006 et est disponible sur ordinateur, smartphone, tablette…

Google Maps est donc une carte sur laquelle vous pouvez zoomer ou dézoomer en fonction de l’échelle désirée : rue, ville, pays…

Il indique aussi votre position et peut vous  servir de GPS, il vous estime vos temps de trajet en fonction du moyen de transport, puis vous indique le chemin à suivre au fur et à mesure.

Les professionnels peuvent choisir de se référencer sur Google Maps. Prenons l’exemple d’une agence immobilière appelée « Maison pour Vous » situé à Amiens, ou non, Villers-Bretonneux. Oui c’est bien Villers-Bretonneux. Centenaire de la Grande Guerre, tout ça, tout ça… Va pour Villers-Bretonneux. L’agence immobilière veut donc ouvrir son agence à Villers-Bretonneux. Elle va se référencer sur Google Map, si quelqu’un tape sur Google « Agence immobilière Villers-Bretonneux » elle apparaîtra dans les résultats du moteur de recherche. Google indiquera précisément où l’agence se trouve sur la carte. Cependant, elle n’est pas certaine d’être vue dans les premiers résultats.

Autre exemple, vous chercher une agence immobilière via votre smartphone. Vous tapez donc « Agence immobilière » sur votre application Google. Google repère que vous vous situez à Amiens, Villers-Bretonneux ou tout autre ville des alentours. Les premiers résultats affichés sur l’écran de votre smartphone seront ceux de Google Maps. Ces résultats seront en partie aléatoire mais pas seulement ! En effet, Google Maps affichera les résultats en fonction de votre géolocalisation, si le site de l’agence est régulièrement mis à jour et enfin si les avis Google sont bons.

Maîtriser Google Maps est donc essentiel quand on est un professionnel, pour pouvoir être trouvé facilement par tous.

Réseau social et Community Manager

Un réseau social est un site internet qui permet à un utilisateur de créer une page « profil ». Il peut ainsi facilement partager des informations, photos ou vidéos avec les personnes de son choix.

Il existe différents types de réseaux sociaux :

  • généralistes (Facebook, Twitter…)
  • professionnels (LinkedIn, Viadeo…)
  • de rencontre (Meetic, Edarling…)
  • les réseaux politiques ou de services

Certains réseaux sont « multitâches ». Prenons l’exemple de Facebook. Il peut être utilisé à des fins privées, pour rester en contact avec ses amis et sa famille, comme à des fins professionnelles. En effet, selon le rapport « State of Inbound » de Hubspot : 74 % des utilisateurs Facebook l’utilisent à des fins professionnelles.

Réseau social et community manager
Réseaux sociaux et community manager

Le métier de Community Manager est né dans ce besoin qu’ont les entreprises de suivre ce progrès dans la communication. Le Community Manager est un véritable ambassadeur de la marque, il gère les réseaux sociaux de l’entreprise en ajoutant du contenu et en répondant aux différents commentaires ou messages. Par exemple, un utilisateur qui vient signaler sur le site l’achat d’un objet défectueux, obtiendra une réponse du Community Manager qui apportera une solution auprès du client et fera remonter les remarques auprès de la société.

Ce métier tout nouveau est de plus en plus répandu et continue à se développer.